TUI s'est dit ouvert à des achats, qui pourraient concerner son concurrent allemand en difficulté Thomas Cook, alors que ses résultats trimestriels montrent de nouvelles améliorations dans son activité vedette, le tourisme.
"Notre priorité est la croissance organique. Mais cela n'exclut pas de regarder si une occasion se présente", a indiqué le président du directoire, Michael Frenzel, lors d'une conférence de presse. "Mais actuellement, il n'y a aucune discussion", a-t-il assuré. Dans une interview au quotidien Handelsblatt publié mardi, il n'exclut pas toutefois la reprise de certains actifs de Thomas Cook, objet de rumeurs de démantèlement. Il n'est pas question d'un rachat de gros pans du groupe, pour des raisons de concurrence, ce qui exclut de facto le voyagiste Neckermann ou la filiale britannique Thomas Cook UK. Et TUI dit ne pas être intéressé par les filiales indienne et française. Mais les hôtels-clubs Aldiana "iraient bien avec le portefeuille de TUI", a souligné M. Frenzel. Le directeur financier du groupe Rainer Feuerhake a pour sa part rappelé son objectif de ramener l'endettement net du groupe sous 2 milliards d'euros fin 2005. "Cela signifie que nous devons être restrictif dans nos dépenses. Toutefois une stratégie consistant à ne faire aucune acquisition ne serait pas juste non plus", a-t-il ajouté, en soulignant l'importance d'un "juste prix". Sur les trois premiers mois de l'année, période où le groupe est traditionnellement dans le rouge en raison de la saisonnalité du tourisme, la perte nette s'est creusée à 196,1 millions d'euros contre 172,1 ME un an plus tôt.
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