Le groupe TUI a réduit sa perte nette au deuxième trimestre de son exercice décalé 2014/2015, et compte accélérer sa mutation en nouveau numéro un mondial du tourisme après sa récente fusion avec sa filiale britannique TUI Travel.
"Notre processus d'intégration après la fusion est en avance sur notre projet initial. Notre phase de croissance gagne en dynamique. Nous ajustons donc nos structures opérationnelles pour refléter cette dynamique", ont déclaré mercredi Fritz Joussen et Peter Long, les deux patrons du groupe, dans un communiqué. En somme, il s'agit pour TUI de regrouper la plupart de ses marchés clés, de ses hôtels et de ses croisières sous le même toit, dans une division touristique organisée en trois grandes régions, pour en faire groupe touristique intégré. Quelques enseignes hôtelières (Hotelbeds Group, spécialisé dans la clientèle d'entreprise, et LateRooms Group) continueront toutefois à être opérées à part. Cette intégration du groupe semble porter ses fruits. Le chiffre d'affaires de TUI a grimpé de 9,2% sur un an deuxième trimestre, à 3,4 milliards d'euros. La croissance des ventes est une nouvelle fois portée par les hôtels et par les croisières, a souligné le groupe. En conséquence, TUI a réduit sa perte nette de 19,5%, à 96,9 millions d'euros - les comptes de l'an dernier ont été recalculés pour permettre une comparaison réaliste après la fusion. Le groupe enregistre traditionnellement des pertes lors des deux premiers trimestres de l'année, une saison moins favorable au tourisme, et réalise la majorité de ses bénéfices aux deux derniers trimestres de son exercice décalé, qui coïncident avec les vacances d'été. La rentabilité s'améliore également, selon l'indicateur privilégié par le groupe : sa perte brute d'exploitation (Ebita) ajustée a été réduite de 16,8%, à 167,8 millions d'euros. Au vu de ces résultats, TUI a confirmé ses objectifs financiers pour son exercice 2014/2015. Il table toujours sur une progression de 10% à 15% de son résultat opérationnel ajusté (Ebita) qui devrait s'approcher ainsi du milliard d'euros.Production