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Production

Vacances Transat à la contre-attaque après le rachat de Jet tours

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Entre les deux géants anglo-allemands TUI et Thomas Cook, se glisse Vacances Transat, un outsider canadien bien implanté en France et aux ambitions ravivées après le rachat de Jet tours par Thomas Cook."Transat ne va pas rester les deux pieds dans le même sabot", sourit Patrice Caradec, le DG de Vacances Transat.
"D'ici trois ans, notre ambition est de procéder à une stratégie de croissance, à 50 % organique et à 50 % externe, résume-t-il. Pour ce groupe, "c'est notre priorité dans la mesure où le redressement de Look Voyages est désormais acquis". Pour son développement, Vacances Transat ne "veut pas faire l'acquisition d'un réseau, mais plutôt développer ses enseignes dans les grandes villes, à des endroits stratégiques, afin de gagner en notoriété." Pour y arriver, "nous devons avoir une réflexion sur nos marques" lance le DG. Il est à noter que dans le même temps le groupe Transat annonce des revenus de 1,075 milliard de dollars (677 millions d'euros) en augmentation de 163,8 millions de dollars (103 millions d'euros) pour le second trimestre par rapport à 2007. Cette augmentation tient à une croissance des revenus en Amérique du Nord (de 17,2 %) et en Europe (de 21,8 %). Pour le groupe canadien, ces augmentations sont "principalement attribuables à un accroissement de l’activité commerciale, particulièrement en Amérique du Nord et chez Look Voyages, où la société a augmenté son offre, et en partie attribuable à l’acquisition d'Amplitude en 2007". Jean-Marc Eustache, président du TO, a ajouté quelques précisions. Selon lui, "la demande est demeurée ferme cet hiver et les réservations et les prix, pour l'été à venir, sont en hausse sur l'année précédente, ce qui alimente notre croissance. La concurrence demeure vive et nous prévoyons que notre marge des deux prochains trimestres sera inférieure à l'an passé, principalement à cause du prix du carburant d'avion, qui est substantiellement plus élevé et demeure imprévisible. Nos économies d'échelle, notre situation financière et notre savoir-faire nous permettent un optimisme raisonnable".
Jet tours

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  • La Rédaction
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