Dans un communiqué commun, le Ceto, l'Umih et le Snav réclament le zonage des vacances estivales en contrepartie d’un raccourcissement des vacances d’été. Ils demandent également le maintien du zonage des vacances de février et d’avril et du non-zonage à Noël.
Roland Héguy, président confédéral de l'Umih (hôteliers), Thierry Grégoire, président de la Fédération nationale des saisonniers, Georges Colson, président du Snav (agents de voyages) et René-Marc Chikli, président du Ceto (TO), rappellent "que le zonage des vacances scolaires est la solution efficace pour faciliter les transports, diminuer les conditions tarifaires pour permettre de favoriser le départ en vacances du plus grand nombre et maintenir des activités touristiques et des emplois sur tout le territoire national". Roland Héguy explique que "la réforme des rythmes scolaires est un enjeu de société qui concerne chacun de nous. Les décisions qui seront prises (par le ministère de l'Education nationale), devront respecter l’intérêt de l’enfant évidemment, mais également faire coïncider les intérêts de tous". "Nous avons participé activement à la concertation lancée par Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, a-t-il encore dit, " et nous sommes farouchement opposés à la proposition du rapport sur la suppression du zonage des petites vacances" qui "aurait des conséquences économiques et sociales graves avec une perte de chiffres d’affaires et un risque sur les emplois, notamment les emplois saisonniers, qui représentent 300 000 salariés".