Présent sur le salon IFTM Top Resa mardi 20 septembre, Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle, est venu décliner ses propositions pour "préserver notre patrimoine et développer le tourisme en France".
A la question de savoir quelle sera sa première décision s’il est élu à la tête de l’Etat en mai prochain, Nicolas Dupont-Aignan répond sans ambages la désignation "d’un ministre du Tourisme à part entière". Indispensable selon lui pour "un secteur qui pèse entre 7 et 8% du PIB".Autres mesure d’urgence, plus drastique celle-là, le lancement du train Roissy CDG – Paris, avec en toile de fond "l’expulsion des pick-pockets qui sévissent dans les métros et RER". "Il faut renforcer la sécurité des voyageurs et réprimer plus durement la petite délinquance et les incivilités" affirme Nicolas Dupont-Aignan. Parmi ses priorités, le député-candidat veut "garantir la propreté de nos sites touristiques" et "adopter des mesures financières en faveur des entreprises en difficulté, en raison d’une baisse de fréquentation et d’activité générée par les attentats". Cela se traduit par "le report de paiement des charges sociales et fiscales, et l’instauration des prêts exceptionnels remboursables sur 7 ans".
Parmi ses autres propositions, Nicolas Dupont-Aignan veut "assurer une couverture haut débit sur l’ensemble du territoire et mettre fin aux zones blanches de téléphonie mobile". Et surtout, "il veut rendre la formation professionnelle plus attractive, plus fréquente, renforcée en particulier sur l’apprentissage des langues".
Si Nicolas Dupont-Aignan s’intéresse surtout à ceux qui "rentrent sur le territoire français", autrement dit l’incoming, il délaisse, faute de connaissances sur le sujet, l’aspect outgoing. "Je suis preneur de propositions" affirme t-il. Il conclue : "les gens qui ont un réflexe pour leur pays doivent être favorisés".