"Non au tourisme sexuel, crime sans frontières" sera le thème de la première journée mondiale pour un tourisme responsable et respectueux qui se tiendra au siège d'Air France le 2 juin.Pour Thierry Debourg, vice-président du Snav, et partenaire de cette opération, "il faut peser le plus possible auprès des pouvoirs publics afin que tous ces prédateurs ne puissent plus exercer leur sale besogne".
Et de rappeler "non pas le rôle d'information mais le devoir d'information du Snav" sur ce sujet. "Nous attendons entre 100 et 150 personnes" précise Frédéric Leroy, directeur général de l'ONG APSEC (Accueil prévention soutien aux enfants cambodgiens et chinois), à l'origine de cette opération. Sous la forme d'une conférence au siège d'Air France (45, rue de Paris à Roissy CDG), cet évènement a pour but de sensibiliser, expliquer et de susciter le débat sur ce fléau impliquant des enfants. Patricia Tartour, PDG de La Maison de la Chine, et qui représente les professionnels du tourisme, met en garde "contre toute idée de matraquage des clients en amont qui les feraient trop culpabiliser". Et de rappeler que les TO et agences de voyages sont avant tout "des entreprises commerciales". Thierry Debourg suggère de "glisser un document expliquant ce qu'est le tourisme sexuel dans le carnet de voyages remis au client". Et de rappeler le soutien des professionnels du tourisme aux côtés des différentes associations qui luttent contre le tourisme sexuel.
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Tourisme sexuel : "Que ces prédateurs ne puissent plus exercer leur sale besogne"
