Le marché des groupes constitue un axe stratégique pour le réseau volontaire.Afat a mis en avant ses atouts pour susciter des adhésions d'autocaristes.Le réseau a diffusé sur le salon la brochure groupes d'Emeraude Vacances.C'est la première fois qu'Afat Voyages s'expose au Mit International.
Deux principales raisons à cela. "La première, explique Jean-Pierre Mas, président du réseau, est que nous avons racheté l'an dernier Emeraude Vacances, un TO spécialisé sur les îles Anglo-Normandes et qui travaille en étroite collaboration avec les autocaristes ; la seconde est liée au fait qu'agences et autocaristes sont finalement confrontés au même quotidien d'un distributeur. Dans le contexte actuel, les indépendants se doivent d'intégrer un réseau. Simple question de lucidité." Ce n'est sans doute pas un hasard si certains autocaristes et non des moindres (comme Guillermin récemment) ont déjà rejoint le réseau volontaire. "Ce salon constitue une réelle opportunité de nous faire connaître. Nous répondons aux différentes questions qui nous sont posées. Cette manifestation permet aussi de corriger quelques a priori, par exemple l'idée qu'en intégrant un réseau on perd toute forme d'indépendance", poursuit Jean-Pierre Mas. Sur son stand, Afat Voyages diffusait sous sa bannière la brochure groupes d'Emeraude Vacances. Celle-ci propose une offre de formules et séjours sur les îles Anglo-Normandes (Jersey et Guernesey). Pour séduire les autocaristes, Afat Voyages n'hésite pas non plus à mettre en avant sa propre école de formation. L'apport d'une assistance juridique constitue un autre argument clé. Autant de preuves qui montrent que le marché des groupes constitue bien un axe stratégique pour Afat Voyages. Les groupes certes, mais il y a aussi toutes ces agences qui s'inquiètent de la future suppression des commissions aériennes. "Notre stratégie de recrutement s'est intensifiée ces derniers temps, et les dossiers affluent. Il y a une véritable accélération, précise Jean-Pierre Mas. De quinze à vingt demandes en temps normal, nous sommes passés à soixante-dix en à peine quatre mois."
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