Si la 2e édition du CIV qui s’est tenue les 10 et 11 juin n’a pas tenu toutes ses promesses en terme de fréquentation, elle a en revanche engendré des contacts intéressants entre visiteurs et exposants.Ils devaient être plus de 500.
Au final, à peine 150 visiteurs se sont rendus au Centre International de Deauville (CID). Pourtant les organisateurs n’avaient pas lésiné sur les moyens puisqu’ils avaient affrété un train au départ de Paris. "Sur 280 préinscrits, seulement 59 personnes ont pris ce train" constate un responsable SNCF. Pour Bertrand Thorel, directeur du salon, "le mauvais temps mais aussi l’ouverture de la Coupe du monde de football" a pu dissuader certaines personnes de venir. On peut toutefois s’interroger sur le degré de professionnalisme de certains vendeurs qui, après s’être inscrits, n’ont pas daigné effectuer le déplacement en Normandie. "Je suis satisfait même si j’aurais souhaité qu’il y ait davantage de monde" affirme Jean-Bernard Babouram (Formanova) qui au travers de ses ateliers de formation a vu "des gens motivés" avec qui il a pu "passer du temps et bien s’occuper d’eux". "Sur ce salon, nous avons vu des gens que l’on n’a pas l’habitude de voir. Nous avons eu des contacts privilégiés avec nos partenaires. C’est positif" souligne Hélène Béchet (Atea Voyages à Rennes). "C’est vrai, reconnaît Pascal Boyer (TUI), nous eu des contacts qualifiés. Mais par rapport à l’investissement réalisé, nous n’avons pas vu suffisamment de monde". Environ 60 marques étaient représentées. "Plus à l’aise que l’an dernier", Bertrand Thorel est aussi conscient qu’il faut changer certaines choses, "on devrait peut-être créer un événement dès le mercredi soir, faire un open business". Le dirigeant assure par ailleurs avoir obtenu "la signature d’un grand réseau pour l’organisation de sa force de vente l’an prochain sur le CIV".
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