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Salons

Le WTM est un succès..., mais pas pour les agences britanniques

Le réseau Going Places a fermé 110 points de vente, Travelcare une quarantaine.
En 2005, 42 % des Britanniques ont acheté sur le Net un service lié au voyage.
Le WTM a montré une Europe du tourisme désormais dépendante des vols low cost.
Le WTM 2005 de Londres aura été "successful" comme disent les Anglais.
4 % en plus d’espaces, 126 nouveaux exposants et plus de 200 pays représentés dans le salon du tourisme le plus “global” de l’année. Mais c’était une fête en demi-teinte pour les agences de voyages locales, qui peinent à tenir le coup. Sur le marché britannique, en effet, la crise fait rage y compris pour les agences situées dans les quartiers huppés. Ces derniers mois, le réseau de distribution Going Places a fermé 110 points de vente et son confrère Travelcare une quarantaine. Parmi ces fermetures figurent même des agences “Top Shop”, reconnues par le magazine TTG UK comme les meilleures pour leurs services et leur rentabilité. Le coupable d'une telle faillite ? La vague des ventes par Internet. Un rapport publié par Trip Vision et présenté au WTM démontre que 42 % des Anglais ont acheté sur le Web un service lié au voyage en 2005, contre 22 % qui ont utilisé une agence. Le PDG de Travelcare, Amanda Williams, affirme : “L'avenir, ce sont les voyages indépendants et le ‘package dynamique.” De son côté, Steve Endacott, ex-PDG de Going Places, confirme : “Bon nombre d'agences ne passeront pas l'hiver. Le prestige n’est plus un atout et les loyers tuent les agences.” Le WTM a aussi mis en scène une Europe touristique qui est désormais dépendante des vols low cost. Une analyse signée par la société IPK indique que ce type de trafic est vital pour beaucoup de destinations. Ce qui explique sans doute les records d'affluence enregistrés par l’Estonie (+ 77 %), la Pologne ou la Slovénie : “A elle seule, EasyJet a transporté plus de 19 000 touristes en 2005”, précise Piret Kallas, d'Enterprise Estonia. Au Royaume-Uni, plus de 40 % des arrivées en 2004 (soit 18 millions de passagers) étaient des low cost. Dans ce contexte, le pouvoir des compagnies à bas prix est immense, et Ryanair en profite. Le PDG O’Leary a annoncé qu’il testera le check-in dans un bus sur le parking pour ne pas payer les frais d'exploitation aux aéroports.

Auteur

  • La Rédaction
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