Après 28 éditions, Top Résa s'ouvre aujourd'hui avec l'objectif de démontrer que ce salon reste plus que jamais la manifestation incontournable pour les agents de voyages.
Pourtant la formule des rendez-vous croisés est un échec.Vincent Lhoste, directeur du salon, a tout fait pour faire évoluer la formule "Top Resa" afin que l'événement soit "résolument business". Aujourd'hui, mercredi, la manifestation inaugure la formule des rendez-vous pré-enregistrés qui devait favoriser les entretiens. C'est une déception. "Seules 2.000 agences de voyages se sont inscrites alors que 346 sociétés exposantes ont ouvert leurs agendas". Un échec qui, selon les organisateurs, serait imputable "à la mentalité française". Le poids des habitudes, bien entendu, a joué. Qu'importe. Le salon travaille à opérer sa mutation, comme en témoigne la création d'un catalogue MICE qui regroupe les offres de 52 exposants. À ne pas manquer, aujourd'hui dans l'espace Agora (16h00), la conférence sur "les nouveaux comportements des consommateurs en agences de voyages", qui s'appuie sur plus de 800 réponses de distributeurs. Eric Szynkier (Jancarthier Voyages), Janie Bousquet (Grand Large Voyages), Richard Vainopoulos (Tourcom), Jean-Pierre Mas (Afat) et Georges Colson (Snav) seront sur l'estrade. Dans le même esprit, Top Résa braque les projecteurs sur le tourisme durable à la faveur d'une conférence jeudi 27 septembre (16h00). Business, peut être. Festif, toujours et encore. En rugby, c'est ce que l'on appelle le "french flair". Est-ce suffisant pour faire des agents de voyages les champions du monde du tourisme ? Qui sait ?
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