Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Salons

Succès du plus grand salon des sports d’hiver

Les trois éditions suivantes auront encore lieu à Chambéry.
Les professionnels européens ont été très représentés.
La France connaît un regain d’intérêt en Grande-Bretagne.
Après Lyon, Grenoble et Chambéry, Annecy aurait pu espérer accueillir le salon Grand Ski organisé depuis quinze ans par Maison de la France.
Mais faute de structures d’exposition satisfaisantes, elle devra attendre. Les trois prochaines éditions de ce workshop de la montagne française se dérouleront donc une nouvelle fois à Chambéry. Précédé comme l’an dernier d’une après-midi de réflexions sur le marché des sports d’hiver (lire encadré), le salon 2006 a fait le plein les 24 et 25 janvier dernier. Le plein d’exposants d’abord, au nombre de 202 cette année, dont 49 hébergeurs (+ 14 %) et 117 venant de stations (+ 4 %). Les TO ont également afflué (ils étaient 470), dont, grande nouveauté, une quarantaine de Français (surtout des “webbeurs”), et comme à l’accoutumée une forte présence européenne : 83 TO venaient de Grande-Bretagne, 66 des Pays-Bas, 52 de Russie et d’Ukraine, 37 d’Allemagne, 28 d’Europe centrale, 23 de Belgique et du Luxembourg, 22 d’Espagne, 19 du Danemark. Parmi la centaine de TO de pays lointains, la Chine a encore renforcé sa présence avec 11 voyagistes.
Pour sa 15e édition, Grand Ski a donc tenu ses promesses sur un marché du ski pourtant peu euphorique. La destination France connaît un regain d’intérêt en Grande-Bretagne (entre 2 et 10 % de hausse, selon les TO) et l’envol du marché russe se poursuit. Mais les marchés belge et espagnol s’avèrent stables et la baisse est sensible au Pays-Bas. “Les TO font état de réservations très tardives et d’une baisse significative pour la France (– 13 %)”, note Maison de la France. Le marché allemand semble tout aussi difficile. “La France est trop chère. Résultat, nos ventes chutent de 15 % cette année. C’est bien plus que la Suisse (– 1 %) ou l’Italie (– 5 %)”, constate, amère, Bertille Barrié-Fuchs, responsable Achats France d’Interchalet. Les ventes du TO ski allemand ont en revanche progressé de 1 % en Autriche. “La France se gargarise toujours avec ses grands domaines. Mais aujourd’hui, les Autrichiens ont amélioré leurs remontées mécaniques et ils ne suivent pas les Français dans une augmentation systématique des prix. Notamment sur l’hôtellerie restauration”, s’offusque Bertille. Un sévère état des lieux qui tranche avec le satisfecit qui régnait dans le salon !
Rencontres Grand Ski
Ils ont dit
- Paul Dubrule, président de Maison de la France :
“La notion de sports d’hiver ne suffit plus à répondre, à elle seule, aux aspirations des consommateurs, notamment ceux qui sont issus des pays lointains. Les professionnels doivent associer, dans le cadre d’une offre de tourisme de montagne, la culture, le sport et le shopping, et intégrer ainsi toutes les dimensions du séjour. Il faut aller vers plus d’ouverture entre partenaires, TO, remontées mécaniques, professionnels pour proposer des packages plus complets. Et je pense même que le transfrontalier est indispensable au développement de la montagne, notamment des Alpes.”
- Jo Fennell, directrice marketing Ski Europe, Expedia.com :
“La France est notre première destination avec 80 stations et plus de 250 hébergements. Mais ses stations manquent de souplesse concernant la durée de séjour. Il y a encore trop d’offres à la semaine, à date fixe, du samedi au samedi. En Suisse et en Andorre, les séjours sont plus modulables, les tarifs adaptés. Les clients sont vigilants sur le rapport qualité/prix. Ils n’hésitent plus à comparer le prix d’un séjour au ski avec celui de vacances aux antipodes.”
- Adrien Duvillard, directeur de l’OT de Megève :
“Le potentiel du marché chinois est énorme, mais c’est aujourd’hui un marché immature à aborder avec une logique nouvelle. Car le touriste chinois est un voyageur, pas un skieur. Il faut lui proposer une ‘expérience inoubliable’ dans un lieu emblématique et lui vendre la montagne comme une étape de son parcours entre Paris, Dijon et Nice. Il faut adapter l’offre d’hébergement : nuitées à l’unité, hôtels 2 ou 3 étoiles. Il lui faut aussi des boutiques. Le shopping est son attraction favorite.”
Salon

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format