Les organisateurs de Top Résa avaient pourtant fait le maximum pour garantir "trois jours équilibrés" en faisant tout pour faire venir sur le salon les vendeurs le samedi.Pour la première fois, un train a fait l'aller-retour samedi entre Paris et Deauville.
Malgré tout, les allées semblaient bien vides samedi après-midi. Thierry Jacques, directeur de Fram Evénement, estime que les "vendeurs n'ont pas les clefs du salon". Il plaide pour "une vraie implication des réseaux" et note "qu'il est difficile d'intégrer les jeunes rentrants dans ce secteur". Il précise. "C'est nullement une attaque contre les organisateurs". Alain Dapon Pigatto, directeur commercial d'Asia, ne dit pas autre chose. "À 16h le samedi, deux commerciaux suffisaient à renseigner les visiteurs, c'était calme à partir de 13h". Il ajoute. "Top Résa est un lourd investissement. Et si ça ne fonctionne plus que deux jours... ne mieux vaut-il pas fermer le vendredi soir ?" Pour le responsable, il est difficile pour les réseaux de mobiliser les vendeurs le samedi. "Dans les réseaux intégrés, il faudra compenser par des récupérations et les agences adhérentes des réseaux volontaires font ce qu'elles veulent". Même son de cloche du côté de l'Européenne d'Assurances qui évoque un "samedi qui n'a pas eu beaucoup d'intérêt". En somme, "un bon Top Résa qui n'a rien d'exceptionnel".
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