Pour un pays que l’on imagine à juste titre aride, les paysages des montagnes omanaises sont pour le moins inattendus et confèrent au Sultanat une dimension touristique unique dans la péninsule arabique. Epine dorsale du nord du Sultanat, l’imposante chaîne des monts Hajjar s’étend de la péninsule du Moussandam, à l’extrême nord du pays, à la pointe orientale du pays, au niveau de Sur. Sa découverte est intégrée dans tous les circuits classiques. A l’extrême sud du Sultanat, la région du Dhofar accueille quant à elle la seconde chaîne montagneuse du pays que l’on découvre au départ de Salalah. Composante omniprésente d’un voyage à Oman, au même titre que la mer et le désert, la montagne offre de multiples aspects :
• Souvent présentées comme les « fjords d’Arabie », les montagnes du Moussandam culminent à 2 000 mètres d’altitude. Elles tombent à pic dans la mer pour dévoiler parmi les plus scéniques paysages du pays : des criques accessibles uniquement par la mer, des îlots, et des fonds marins préservés qui sont
autant de lieux privilégiés pour la découverte en bateau ou en kayak de mer.
• Dans l’arrière-pays de Mascate, les montagnes de l’Hajjar présentent une alternance de hauts plateaux intérieurs et de sommets jalonnés de villages traditionnels d’altitude,devergers en terrasse, et creusés de wadi (cours d’eau verdoyant) où s’épanouissent des palmeraies. A quelques heures de route de la capitale, cette région qui est le point culminant du pays offre un contraste très plaisant avec les routes de plaine.
• Dans le Dhofar, la seconde chaîne montagneuse du pays culmine à 1 800 mètres. Unique région de la péninsule arabique à être arrosée par les pluies de la mousson (de juillet à septembre), le Dhofar possède la particularité d’offrir des paysages agricoles verdoyants l’été.
Oman