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Le Sultanat d'Oman - Edition spéciale Aventure

Dans quelles régions ?

LES MONTS HAJJAR (CENTRE D’OMAN)
Facilement accessible depuis Mascate, le massif du Hajjar est bien équipé en infrastructures touristiques et offre des paysages et des reliefs saisissants. Haut lieu de la randonnée, le Hajjar ouvre également de nombreuses possibilités en matière de canyoning, d’escalade, de baignade dans ses vasques naturelles, et de bivouac.
Le Hajjar occidental :
Point culminant du pays (3 075 mètres), le Hajjar occidental est l’une des régions les plus grandioses du pays avec ses sommets de plus de 2000 mètres d’altitude, ses hauts plateaux, ses vergers en terrasses et ses wadis jalonnés de villages de toute beauté. Le Djebel al Akhdar et le Djebel Shams sont les temps forts de la découverte de cette région.
La traduction littérale du Djebel al Akhdar, « la montagne verte », prend toute sa dimension sur le plateau de Sayq. A l’issue d’une impressionnante ascension réalisable uniquement en 4x4 (poste de police au pied de la montée), cet immense plateau perché à 2000 mètres d’altitude offre en toutes saisons une salvatrice fraîcheur, des vergers en terrasses et de nombreux villages étagés à flanc de montagne dont la découverte fait l’objet d’un itinéraire de randonnée balisé. Depuis le plateau, une route goudronnée en cul de sac permet de rayonner sur les sommets du Djebbel Akdhar en traversant une dizaine de villages. Plusieurs jours seront nécessaires sur place pour ceux qui souhaitent parcourir les nombreux sentiers non balisés. 
Parcouru par plusieurs sentiers de randonnée, le Djebel Shams, « la montagne du soleil » recèle le plus époustouflant site naturel du pays et sans doute aussi, l’un de ses plus beaux panoramas : le « Grand Canyon » de Wadi an Nakhar. Une bonne route, d’abord asphaltée puis qui se transforme en piste, permet de rejoindre la crête du canyon au lieu dit du « Plateau » à 1950 mètres d’altitude. Le point de vue embrasse tout le canyon, le fond du wadi en contrebas, et le pic du Djebel Shams. De là, une randonnée de niveau modéré de 4 heures aller-retour permet de longer le flanc occidental du canyon de an Nakhar jusqu’au village abandonné de As Sab. L’itinéraire devient extrêmement sportif si l’on emprunte la via ferrata qui permet de regagner le plateau. Accessible en 4x4 au départ du village de Wadi Ghul, le fond des gorges de Wadi an Nakhar est une excursion à ne surtout pas manquer. 
Le Hajjar occidental est également riche en wadis (une bonne dizaine rien que sur son versant Nord), villages et palmeraies remarquables. Le village de Misfat al Abriyyin est, par exemple, le point de départ d’une randonnée balisée empruntant un ancien chemin muletier qui permet de rejoindre le sommet du massif.
Le sous-sol des montagnes omanaises recèle de nombreuses cavités et trous d’eau. La région du Djebel Shams sera ainsi l’occasion de visiter la grotte d’Al Hoota, totalement aménagée pour le public. A la faveur d’une visite guidée de 40 minutes, le parcours souterrain permet de découvrir les stalactites, stalagmites et cristaux karstiques qui tapissent le plafond et surgissent du sol de cette grotte de 5 km dont on ne découvre que la partie la plus accessible.
Le Hajjar oriental :
Moins élevé que la partie occidentale, le Hajjar oriental jouit de sa proximité avec la mer. Sur son versant est, ses wadis ouvrent sur l’océan Indien ce qui offre l’occasion idéale de combiner activités en montagne et repos sur la plage. L’ouest du massif est quant à lui proche du désert de Wahiba Sands dont il est le prolongement naturel dans le cadre d’un itinéraire touristique. L’exploration des wadis constitue la principale attraction de cette région. Ponctués de nombreuses piscines naturelles et de palmeraies dont les cultures sont irriguées par l’eau fraîche des falaj (système d’irrigation), les wadis du Hajjar oriental sont placés sous le signe de l’eau, ce qui en fait une destination très plaisante pour les familles avec des enfants en bas âges. Les wadis Dayqah, Tiwi et Bani Khalid seront les temps forts du voyage. Ces deux derniers sont d’ailleurs reliés par une randonnée balisée réalisable en 3 jours et 2 nuits qui s’achève ou débute par une baignade fort agréable dans les vasques naturelles du Wadi Bani Khalid. Non loin de là, ce même wadi dispose d’un second itinéraire de randonnée beaucoup moins fréquenté, entre les villages de Bidah et de Sayq, qui ménage également de nombreuses pauses baignade.

LES MONTS DE MUSANDAM
Prolongement septentrional des monts Hajjar, la péninsule
de Musandam (3 000 m2) est une région entièrement montagneuse surnommée les « fjords d’Arabie », eu égard
à ses hautes falaises tombant à pic dans la mer qui forment des anses profondes, la plupart accessibles uniquement par
bateau. Depuis, Khasab, sa petite capitale, une scénique
route de montagne serpente au cœur de la péninsule,
de sommets en wadis, offrant quelques possibilités de randonnées dans le Wadi Bih. Longtemps dépourvu de route, le Musandam se livre plus volontiers par la mer, à la faveur d’excursions en dhow traditionnel vers ses fjords et îlets propices au
snorkeling. La région est d’ailleurs programmée à juste titre dans le cadre d’itinéraires en kayak par certains spécialistes du voyage de randonnée (Nomade Aventure et Club Aventure).
LES MONTS DU DHOFAR
A l’extrême sud du sultanat, la seconde chaîne montagneuse du pays reste peu explorée en raison de son éloignement par rapport aux autres régions touristiques. 800 km de plaines désertiques la sépare en effet du massif du Hajjar, soit 10 bonnes heures de route depuis Mascate que l’on peut réduire à un saut de puce d’1h30 en avion. Ceux qui feront le voyage ne seront pas déçus tant la beauté de ses falaises du bord de mer est étourdissante, surtout pendant la saison du Khareef (mousson) lorsque les embruns nimbent la côte d’un voile mystérieux.
Orientés Est / Ouest, les monts du Dhofar s’étirent le long de la mer sur 400 km avec des sommets d’une altitude moyenne de 800 mètres. A l’ouest de Salalah, le Djebel Al Qamar réserve plusieurs temps forts tels que la plage de Al Mughsayl, les « trous du souffleur » (des cavités d’où l’eau de mer jaillit tel un geyser), et ses pistes en zigzag qui grimpent à l’assaut des montagnes. Le nord de la capitale donne également lieu à d’agréables excursions vers la source d’Ayn Jarziz, la région de l’arbre à encens (Wadi Dawkah) et les piscines naturelles du wadi Uyun. Mais c’est le Wadi Darbat, à l’est de Salalah, qui offrira le plus de possibilités en matière de randonnée. Son versant sud offre des paysages verdoyants durant les pluies de la mousson estivale (de juin à septembre).

Auteur

  • La Rédaction
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