Alors que la neige envahit les massifs alpins, Paradiski (Les Arcs, Peisey-Vallandry et La Plagne), l’un des plus grands domaines skiables reliés au monde, qui ouvre ses portes le 16 décembre et Travelski.com, spécialiste français de la réservation de ski à la carte sur Internet publient les chiffres exclusifs des comportements des skieurs tricolores en matière d’achat de séjour à la montagne.
Les skieurs Français, des fidèles de la montagne… tricolore ?
Si, sans surprise, 84% des skieurs occasionnels ou réguliers interrogés déclarent être partis à la montagne durant l’hiver 2016, ils sont plus de 9 sur 10 (93%) à vouloir revivre l’expérience pour la saison 2017 qui s’ouvre.
Au-delà du souhait de repartir sur les pentes enneigées, les skieurs tricolores n’échappent pas à la tendance « Made in France », puisque plus de 8 sondés sur 10 (81%) sont attachés à privilégier la montagne « bleu blanc rouge », avec comme motivation de favoriser l’économie des territoires.
Quelle attitude adoptée pour le repérage et la réservation ?
La réservation des vacances à la montagne est loin d’être un geste anodin et comme pour les périodes des vacances estivales, la tendance est au repérage prévoyant. En effet, les Français « fans de glisse » ne sont pas des grands fans de l’opportunisme de dernier instant. Seuls 15% avouent ne pas repérer et toujours réserver à la dernière minute. A contrario, les « hyper-prévoyants » sont 13% à réserver d’une année sur l’autre.
Au-delà de ces deux extrêmes opposés, la majorité des interrogés repère et réserve leurs vacances au ski lors de deux périodes bien identifiées : en début d’année scolaire (28%) et pas avant octobre-novembre pour la plus grande part (44%).
Au moment crucial du choix… quels critères retiennent vraiment l’attention ?
Premier critère, et de loin, la taille du domaine skiable. Pour près de 4 skieurs sur 10 (38%), la superficie de la destination et donc l’importance du « potentiel ski » à disposition est déterminant.
A la seconde marche du podium, l’aspect pratique. Plus d’un Français sur cinq (22%) souhaite disposer d’une station « skis au pied » et d’une accessibilité immédiate et simplifiée aux pistes.
Troisième place dans le coeur des skieurs, le charme de la station. Pour 15% des interrogés, l’authenticité et « l’ambiance montagne » doivent être au rendez-vous pour assurer un dépaysement et une coupure immédiate avec le quotidien.
Viennent ensuite les critères de prix (seulement en 4ème position avec 11%), l’altitude (8%) et l’accès à une offre « tout compris » (4%).
Pour cette saison… qu’est-ce qui décide à partir ?
Au-delà des raisons habituelles de choix évoquées précédemment, l’enquête a souhaité s’attarder sur les skieurs « millésime 2017 ».
Pour la saison à venir, la décision de « départ en altitude » a principalement été motivée par des raisons budgétaires, 26% ayant trouvé un séjour et une période en adéquation avec le budget dont ils disposaient, tandis que 27% déclarent avoir, cette année, le budget suffisant pour le faire.
Autre motivation, et surprenante : la montagne rassure. Pour 21% des interrogés, elle représente, durant la période de décembre à avril, une destination plus rassurante que les alternatives au soleil souvent éloignées et au contexte météorologique ou géopolitique pouvant déclencher une certaine anxiété.
Enfin, et de façon mineure, le « manque de montagne » après plusieurs années sans skier (15%), l’insistance des enfants à vouloir skier (13%) et l’arrivée récente et massive de neige (13%) représentent autant de bonnes raisons à « décrocher les sommets » pour la « promotion des vacanciers de montagne 2017 ».
- L’enquête a été réalisée auprès de 5 640 skieurs occasionnels ou réguliers sur les deux dernières saisons.
Au 10 décembre, Travelski a déjà réalisé un chiffre d’affaires de plus de 15,6 millions d’euros, en croissance de 25% par rapport à l’année dernière. 45 000 clients ont d’ores et déjà choisi cette marque pour partir skier dans les
Alpes ou les Pyrénées françaises avec un panier moyen d’environ 1 565 euros par séjour, qui grimpe à 2 000€ euros sur les vacances scolaires de février.