En France, la demande interne tirerait la croissance du PIB qui s’élèverait à +0,4% au dernier trimestre 2016 puis resterait quasiment sur ce rythme au premier semestre 2017.
Le commerce extérieur cesserait presque de peser sur la croissance au premier semestre 2017 et le taux de chômage baisserait à nouveau légèrement, pour atteindre 9,8 % mi-2017, contre 10,0 % à l’été 2016. Côté ménages, l’inflation continuerait d’augmenter jusqu’à atteindre +1 % en juin 2017, essentiellement du fait de sa composante énergétique. Après avoir vivement progressé au premier trimestre (+1,1 %), la consommation des ménages a stagné pendant deux trimestres. Elle redémarrerait dès fin 2016 (+0,5 %) pour retrouver une croissance proche de celle du pouvoir d’achat. La récente hausse des permis de construire suggère une progression désormais robuste de l’investissement des ménages (+0,6 % par trimestre).
Côté entreprises, l’investissement retrouverait un peu de tonus d’ici mi-2017 après s’être replié au cours des deux derniers trimestres. Les exportations françaises accéléreraient nettement au premier semestre 2017 (+1,1 % par trimestre). De plus, le taux de chômage diminuerait à nouveau légèrement d’ici mi-2017 (9,8 %). Pour Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture de l'Insee, "les incertitudes politiques se sont accrues depuis l'été, et l'inflation s'élève à nouveau. Pourtant, le climat des affaires s'est amélioré, signe que la croissance resterait solide, dans la zone euro comme en France."