Une étude récente de BCD Travel révèle des niveaux alarmants de pollution de l’air dans la moitié des 100 villes les plus visitées pour les voyages d’affaires.
Une étude menée par le spécialiste du voyage d’affaires BCD Travel révèle que la moitié des destinations de voyages d'affaires les plus visitées dans le monde présentent des niveaux dangereux de pollution de l'air. Parmi les grandes régions du monde, seules l’Amérique du Nord et le Pacifique Sud-Ouest peuvent être considérées comme relativement sûres. Les villes de toutes les autres régions ont un niveau de pollution atmosphérique qui varie de modéré (en Europe) à dangereux (en Asie) ou extrêmement dangereux (au Moyen-Orient). A travers cette étude, BCD Travel veut mettre en garde les travel managers des risques liés à la pollution de l’air pour leurs voyageurs d’affaires et leur conseiller d’intégrer cette question dans leurs programmes de gestion des risques liés aux voyages.
Le rapport sur la qualité de l’air de BCD Travel compile les données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les siennes, cartographiant les 100 destinations de voyages d’affaires les plus prisées du monde. Les résultats de l’étude sont préoccupants. Avec seulement 10% de la population mondiale respirant de l’air “pur”, la probabilité qu'un voyageur d'affaires soit exposé à la pollution atmosphérique est très élevée.
Parmi les 10 destinations les plus visitées au monde, principalement situées en Amérique du Nord et en Europe, seules trois villes bénéficient d’une bonne qualité de l’air : San Francisco, New York et Philadelphie ; six villes ont une pollution de l’air modérée, dont Berlin qui arrive en tête. À Shanghai, la seule ville d’Asie dans le top 10, le dangereux niveau de pollution de l’air est susceptible d’entraîner d’importants problèmes sanitaires.
L’exposition à court terme à des niveaux élevés de pollution de l’air a non seulement des effets négatifs sur la santé, mais également des conséquences économiques. Les problèmes de santé liés à la pollution de l’air coûtent 62 Mds € par an à l’Union européenne.
