Selon une note du Conseil Economique et Social, la concurrence et le manque d'infrastructure menacent la position dominante de la France.Selon Bernard Plasait, rapporteur d'un avis du Conseil Economique et Social (CES) sur le tourisme d'affaires, il est grand temps d'agir.
Longtemps leader, la position de la France est aujourd'hui de plus en plus menacée par l'Allemagne, l'Italie, la Grande Bretagne et les Etats-Unis mais aussi par l'Afrique du Nord, le Moyen Orient et l'Asie, dont le dynamisme, les infrastructures et les prix attirent de plus en plus l'organisation de salons et séminaires. Pour ne pas se laisser distancer, il entend, par cette note, alerter les pouvoirs publics sur l'intérêt du secteur (les retombées économiques sont estimées à 7,8 millions d'euros par an) en faisant plusieurs propositions. Il propose la création d'une nouvelle appellation moins "fourre tout" que celle de "tourisme d'affaires" qui englobe aujourd'hui les foires, salons et congrès mais aussi les voyages de motivation, les conventions, les séminaires, les réunions... Il préconise également la mise en place de statistiques globales régulières et fiables ainsi qu'un accroissement du nombre d'infrastructures de grande taille (capable d'accueillir plus de 3 000 personnes), une meilleure desserte des lieux de séminaires (particulièrement Paris Nord Villepinte) et un rôle renforcé de Maison de la France dans la promotion du secteur.
Voyages d'affaires