Retour dans le top 10 des compagnies utilisées en France.Hausse de 4,75 % du BSP en 2003 par rapport à 2002.Les e-tickets représentent 16 % des ventes de billets.Swiss France revient peu à peu dans la course.
L'activité hexagonale de la compagnie aérienne suisse s'est redressée puisqu'elle a transporté l'an dernier 530 000 passagers depuis les deux villes de départ, Paris et Nice, soit une hausse de 11 % par rapport à l'an dernier. En 2002, le transporteur opérait, outre Paris et Nice, depuis Toulouse, Bordeaux et Marseille. Au chapitre des bonnes nouvelles, Yves Nanique, le directeur général de Swiss, a indiqué que le transporteur intégrait le top 10 des compagnies les plus utilisées en France. Le BSP 2003 illustre ce regain de forme. "Il était de 72,3 millions d'euros en 2003 contre 69 millions d'euros en 2002, soit une augmentation de 4,75 %", explique le DG. Cette croissance sert aussi les vols intercontinentaux. Puisque seuls 22 % des vols Paris-Zurich sont du point à point (21 % pour Nice-Zurich). Ce taux monte cependant à 63 % pour Genève : "Nous avons réduit le nombre de destinations à 72, dont 30 intercontinentales", rappelle le DG." Cette diminution a surtout touché Genève, ce qui explique cette forte proportion de vols point à point." Les relations les plus fréquentées au départ de Paris sont Tel-Aviv, Athènes, Miami, Le Caire Montréal et New York (qui représente 28 % du trafic global). Côté distribution, le moteur Internet semble bien parti. Alors que 7 % des "émissions" étaient des e-ticket en 2002, cette proportion est monté en 2003 à 16 %. "C'est une source d'économie importante", souligne Yves Nanique. La compagnie en a bien besoin, elle qui a dû réduire sa flotte de 111 à 83 appareils et ses coûts, notamment en instituant le repas payant sur Paris-Genève, pour espérer renouer un jour avec les bénéfices.
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