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Transport

Aeroflot travaille son entrée dans Styteam

Aeroflot veut réduire le temps de correspondance à Moscou.
Le terminal 3 de Cheremetievo est prévu pour fin 2007.
La compagnie russe veut commander des avions régionaux.
Après avoir signé au printemps dernier un protocole d'accord avec Skyteam, Aeroflot travaille pour entrer dans l'alliance d'Air France fin 2005.
Fin septembre, Valeri Okoulov et Jean-Cyril Spinetta, respectivement PDG d'Aeroflot et d'Air France, ont signé un "accord d'adhésion", fixant les exigences auxquelles la compagnie russe doit se conformer. Air France veut notamment qu'Aeroflot améliore les temps de correspondance à l'aéroport moscovite de Cheremetievo. Aujourd'hui, le "minimum connecting time" (MCT) est d'environ deux heures, en raison de la dispersion des vols entre les deux terminaux de Cheremetievo. "C'est trop élevé, nous espérons atteindre 40 minutes", explique Valeri Okoulov. Reste à savoir si la compagnie pourra y arriver fin 2005 ou s'il faudra attendre la mise en service du terminal 3, réservé aux membres de Skyteam prévu en novembre 2007. Si la mise en place d'un véritable hub est nécessaire pour les compagnies de Skyteam afin de pénétrer le marché russe et de la Communauté des États indépendants (CEI), il vaut mieux qu'il s'accompagne d'un réseau intérieur important. Or, Aeroflot ne possède que 11,6 % de parts de marché sur les routes intérieures. La compagnie étudie la possibilité d'acheter des compagnies régionales pour renforcer sa présence dans la région de la Volga, en Sibérie, ainsi que dans les pays de la CEI. Ce développement sur son marché intérieur est indispensable face à la concurrence très forte des compagnies de Star Alliance comme Lufthansa et Austrian. Enfin, Aeroflot est en passe de commander des avions régionaux pour améliorer la qualité de son produit. Ce dernier point est au cœur de sa stratégie. La compagnie veut repositionner la marque : nouveau logo, nouveaux uniformes, modernisation de la flotte avec des avions occidentaux, nouveaux produits à bord (un lit en Business sur les B767) en 2005. Après avoir dégagé un bénéfice net de 126 millions de dollars en 2003, Aeroflot table encore une fois sur des profits pour 2004, malgré la hausse des prix du kérosène et de la baisse du trafic enregistrée depuis l'attentat fin août sur deux avions de ligne russes.

Auteur

  • La Rédaction
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