Aéroport de Lyon : un trafic en hausse boosté par l'international

 Il a accueilli 8 703 354 passagers. La dynamique de croissance des différentes compagnies opérant sur la plateforme (+ 4 %) parvient à contenir le recul du trafic du groupe Air France et de HOP! (-1,2 %) dont la part de marché représente 29,3 % sur Lyon-Saint Exupéry. Le trafic national, avec 2 991 101 passagers, connait une légère hausse de 0,3 % par rapport à 2014. Les liaisons sur Paris (+ 2 %) ont compensé le fléchissement de certaines lignes régionales françaises comme Brest (- 11,6 %) et Nice (- 13,3 %). D’autres grandes transversales enregistrent toutefois de belles croissances telles que Bordeaux (+ 3,5 % avec 474 130 passagers), Nantes (+ 6,6 % avec 387 111 passagers) ou encore Toulouse (+ 4,3 % avec 360 186 passagers). L’international a été particulièrement dynamique(+ 4,2 %). Il représente en 2015 : 5 644 716 passagers et 65 % du trafic total contre 63 % et 64 % respectivement en 2013 et en 2014. Les routes vers l’Europe du sud continuent leur envolée en 2015 avec le Portugal (+ 15,1 % avec 348 057 passagers), l’Espagne (+ 12,5 % avec 758 942 passagers), la Grèce (+ 13,3 % avec 205 662 passagers) et l’Italie (+ 11,7 % avec 488 329 passagers). Ces bons scores font suite aux nombreuses ouvertures de lignes initiées en 2014 par les compagnies Vueling, Easyjet, Transavia et Aegean. En 2015, Iberia Express est notamment venue compléter cette offre en proposant davantage de sièges sur Madrid (+ 19,8 % avec 220 325 passagers) et en ouvrant un Lyon-Tenerife (+ 7,7 % avec 20 769 passagers). Une dynamique qui devrait continuer en 2016 avec l’ouverture de nouvelles liaisons directes vers Faro, Lisbonne, Valence, Kalamata, Mykonos, Catane ou encore Naples par Easyjet, Transavia et Aegean. L’Irlande n’est pas en reste (avec + 13 %), elle bénéficie d’une augmentation de fréquences d’Aer Lingus  qui propose à présent un vol quotidien sur Dublin. A souligner également, la croissance des routes vers le Royaume-Uni (+ 2,5 % avec 627 594 passagers). Cependant, l’Allemagne (- 2,2 %)  et la Belgique (- 0,5 %) ne suivent pas cette croissance.