Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Transport

AF : nouvelle surcharge fuel dans les cartons

La compagnie pourrait l'annoncer dans les prochains jours.
Troisième surcharge fuel après celle de mai et d'août.
Air France craint que cela n'enraye la reprise du trafic.
Alors que le cours du brut se maintenait hier au-dessus de 49 dollars le baril en raison de l'instabilité qui régnait au Nigeria depuis qu'un chef rebelle a menacé de lancer une offensive sur la région pétrolifère du delta du Niger, Air France envisage d'introduire une nouvelle surcharge fuel, la troisième depuis mai.
"S'il y a un sujet qui nous préoccupe, c'est le prix du baril de pétrole (...) s'il reste à ce niveau, nous prendrons la décision dans les prochains jours", expliquait hier Christian Boireau, directeur général commercial d'Air France, précisant que "sur une base de 40 dollars le baril, le surcoût pour la compagnie est de 400 millions d'euros". Le montant de cette nouvelle surcharge à laquelle travaille le transporteur n'a pas été indiqué. Pas de précisions non plus sur une éventuelle différenciation de prix selon la longueur des trajets, même si Christian Boireau souligne regarder en priorité les vols long-courriers, les plus consommateurs de kérosène. Ce nouveau surplus tarifaire serait annulé si le prix du baril passait sous la barre des $40 pendant 30 jours consécutifs, selon le même principe que les deux surcharges précédentes. En mai, Air France avait introduit une surcharge de 3 euros par segment, tant que le prix du baril n'était pas inférieur à $30 pendant 30 jours consécutifs. Idem en août où la seconde surcharge de 2 E sur la métropole, 3 E sur le moyen-courrier, 12 E sur le long-courrier, 10 E sur les DOM, sera maintenu tant que les prix ne tombent pas sous les $35 pendant 30 jours consécutifs. Alors que tous ces suppléments ne compensent pas la hausse de la facture fuel, Air France a décidé la mise en place d'un nouveau plan d'économies de "quelques dizaines de millions d'euros". Christian Boireau craint que la flambée du prix du pétrole n'enraye la reprise du trafic et des engagements de la clientèle affaires. Un baril à $50 peut enlever 0,6 point de croissance du PIB, et donc jouer sur la croissance du trafic. Par effet direct, les agences en subiraient les conséquences. Les tour-opérateurs ne sont pas mieux lotis. La loi de 92 les oblige à absorber les surcharges pour les départs à 30 jours. Ils peuvent répercuter les surcharges. Ce qui est toujours délicat commercialement.

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format