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Transport

Air Bourbon : le Snav protège ses adhérents

Le syndicat informera ses adhérents pour les procédures.
Par geste commercial, des agences vont tout rembourser.
Tourcom : il s'agit désormais de responsabiliser le BSP.

C'est un dossier complexe qui met en cause la valeur ajoutée des agences de voyages quand il s'agit de revendre des vols secs alors qu'elles ne sont que mandataires des compagnies. A la suite de la liquidation judiciaire d'Air Bourbon, le Snav, comme il l'a fait au moment de la défaillance d'Air Lib ou d'Air Littoral, a protégé une partie des sommes – le TGI a accepté le blocage de l'argent mardi 14 décembre – pour que les distributeurs puissent rembourser leurs clients. Reste à savoir si cet argent bloqué permettra uniquement les remboursements des billets émis et non volés avant le dernier prélèvement du BSP (le 17 décembre) ou le dédommagement au prorata de tous les clients floués. Le syndicat informera ses adhérents des procédures à suivre pour les demandes des remboursements. Quoi qu'il en soit, le Snav a démontré une nouvelle fois que passer par une agence de voyages pour acheter un vol sec pouvait signifier plus de protection – même si elle n'était que partielle – qu'un achat en direct. Lors de l'affaire Air Lib, un réseau comme Afat Voyages avait fait de la publicité dans des journaux grand public pour faire valoir cet atout. Pour Richard Vainopoulos, président de Tourcom (lire ci-dessous), il s'agit maintenant de rendre le BSP "responsable". Il ajoute : "Par rapport à nos entreprises clientes, nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas les dédommager entièrement." Ainsi, les sommes remboursées aux clients ne seront que "poussière". Rappelons que dans le cadre d'Air Lib, sans une ordonnance, c'est le liquidateur qui avait été chargé de valoriser et de traiter les demandes des distributeurs. A l'époque, certains réseaux d'agences avaient, de leur propre chef, décidé de déduire les sommes correspondant aux billets Air Lib émis et non volés du règlement BSP qui suivait.
Faillites : Tourcom pousse un cri d'alarme
Richard Vainopoulos réitère sa demande de créer, en urgence, une caisse de garantie destinée à protéger consommateurs et agences de voyages en cas de faillite d’une compagnie aérienne. Le président de Tourcom, qui avait déjà fait cette proposition en 2003 après la faillite d’Air Lib, insiste sur l’urgence de la situation. "Après les tristes épisodes d’Air Littoral, d’Aéris et maintenant d’Air Bourbon, la preuve de la fragilité financière des compagnies n’est plus à faire. Les difficultés rencontrées par Air France dans un passé encore très récent montrent qu’aucune compagnie, y compris parmi les majors, n’est à l’abri. Maintenant que l’État se désengage de plus en plus d’Air France et que le ciel européen se libéralise, il faut absolument anticiper les difficultés qui peuvent résulter de ces évolutions en créant une caisse de garantie."

Auteur

  • La Rédaction
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