Alors qu'elle est sortie de la loi sur la protection des faillites jeudi dernier, Air Canada réfléchit à reproduire sur ses vols internationaux la grille tarifaire simplifiée introduite avec succès en classe économique sur ses vols intérieurs et transfrontaliers.
Sur cette partie de son réseau, la compagnie a introduit cinq classes tarifaires entre le plus bas tarif, héritage des prix de sa filiale discount Tango, avec des prestations payantes à bord et des contraintes de pénalités de remboursement ou de modification de billet (pas d'Apex en revanche), et un tarif entièrement flexible. "Cela apporte une meilleure lisibilité, il y a une réflexion menée sur les vols internationaux", indique Thierry Baux, directeur général France d'Air Canada, précisant qu'il fallait "être prudent car la compagnie avait une position de challenger". Pour l'heure, Air Canada en France a bien passé l'été, où elle avait augmenté sa capacité de 23 %, malgré son transfert houleux du terminal 2A au terminal 1 de Roissy. Les avions étaient remplis à près de 85 %. A trois mois de la fin de l'année 2004, Air Canada va dépasser ses objectifs de hausse de 10 % de son chiffre d'affaires en France. "A fin août nous étions en progression de 11,2 %", précise Thierry Baux. Ce dernier ne sait pas encore si le biquotidien sur Toronto sera réintroduit l'année prochaine.
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