Air France accroît de 3 % son offre en sièges au départ de Bordeaux

Chiffres à l’appui, la reprise se dessine. Sur le Sud-Ouest, le dernier exercice (janvier-octobre) a été clôturé sur une hausse de 7 % du CA, avec comme principales progressions de trafic le hub Porte Ibérique (+ 12 %), l’axe Bordeaux-CDG (+ 6 %, avec 330 000 pax) et la navette Bordeaux-Orly, qui malgré la concurrence du TGV parvient à se maintenir (+ 0,3 % avec 760 000 pax). En outre, la desserte d’Amsterdam (3 vols et 150 sièges par jour depuis juin) dépasse les objectifs – le taux de remplissage est de 70 %. La synergie avec KLM et les nouvelles offres vers l’Europe ou le long-courrier qui en découlent présentent de belles opportunités pour les Bordelais. Autre motif de satisfaction, la ponctualité : 92,2 % des vols au départ de Bordeaux décollent à l’heure (contre 90,5 % pour la moyenne nationale) et même 93,7 % sur Orly, meilleur résultat de toutes les navettes (Nice, Marseille, Toulouse) d'AF. Pour cet hiver, malgré l’arrêt du Bordeaux-Londres, la croissance en sièges au départ de Bordeaux est de 3 %, le résultat des ouvertures de Bruxelles et Mulhouse depuis début novembre ainsi que de l’introduction d’une 4e fréquence sur Strasbourg et Nantes ou encore de l’augmentation de capacité sur Lille et Lisbonne. Par ailleurs, le récent partenariat avec Air Europa "permet d’offrir les meilleurs tarifs du marché" sur Ténériffe et Las Palmas (via Madrid) ou Ibiza, Palma et Séville (via Barcelone). Face à la concurrence d’Iberia qui depuis juillet 2004 assure deux vols quotidiens entre Bordeaux et Madrid, Air France peaufine sa stratégie. "Depuis juillet, nous avons enregistré une baisse de 17 % de trafic sur Madrid par rapport à la même période l’an dernier, reconnaît Laurent Giscard d’Estaing. Nous visons la rentabilité et pour cela il convient de nourrir le hub bordelais de la Porte Ibérique. En outre nous souhaitons développer la clientèle séminaire."