Pour les syndicats, le vote “non” majoritairement exprimé lors du référendum mis en place par Jean-Marc Janaillac, alors président d'Air France, doit être entendu.
Dans un communiqué, l'intersyndicale estime que "les salarié(e)s ont su faire preuve de responsabilité et de patience". Elle estime que "la récente rumeur d’un nouveau préavis a poussé la direction à faire fuiter dans la presse une proposition de revalorisation (étalée sur 2018 et 2019)" qui est "une
manœuvre qui vise à reproduire ce qui a déjà été refusé par les salarié(e)s d’Air France !"
Cette "proposition ne permet pas un rattrapage acceptable de l’inflation perdue depuis 2012". Dès lors, "faute de trouver une solution pour résoudre ce conflit, l’intersyndicale appelle aujourd’hui à un arrêt de travail du 23 au 26 juin. Ce préavis sera levé ou renforcé en fonction des annonces à venir de la direction".
Tous les spécialistes s'accordent à dire que des arrêts de travail cet été pourraient entraîner de graves difficultés économiques pour la compagnie tant, évidemment, cette saison est cruciale pour les compagnies aériennes.