Dans le cadre d'une manifestation qui s'est tenue lundi au Bourget, Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France, est revenu sur le pétrole qui a plombé les comptes de nombreuses compagnies.Heureusement, "pour Air France-KLM, l'effet sera relativement neutre sur le trimestre.
On avait une bonne couverture sur les prix du pétrole. On n'enregistrera donc pas immédiatement d'impact sur les coûts d'exploitation" a dit le PDG. Tant mieux pour la compagnie, qui s'est donc très bien adaptée aux hausses de l'été dernier. Mais pour les clients ? Jean-Cyril Spinetta a rappelé que "Si le prix du pétrole devait continuer à baisser, on retirerait progressivement les surcharges mises en place depuis l'été 2004". Air France, après avoir relevé sept fois sa "surcharge fuel" depuis sa mise en place en mai 2004, a déjà annulé début octobre la dernière en date (celle d'août), le baril étant resté pendant 30 jours consécutifs sous la barre des 65 dollars. La baisse du prix du pétrole a pourtant continué son repli en octobre, affichant un prix moyen de 57,8 dollars (-6,7% par rapport à septembre), fluctuant le plus souvent sous la barre des 60 dollars, mais remontant parfois au-dessus. Pierre-Henri Gourgeon, DG de la compagnie, le réaffirme : "La prochaine annulation de surcharge interviendra quand le prix du Brent sera resté sous les 60 dollars pendant 30 jours... consécutifs !" Le pétrole étant remonté au-dessus le 9 novembre pour redescendre tout de suite le 10, les compteurs sont remis à zéro. Bref, on attend encore un peu.
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