Chez Air France, l'actualité n'est pas que sociale. Depuis le premier octobre, et pour la première fois, un chef – François Adamski – signe des plats en moyen-courrier.
En avril dernier, Air France lançait sa nouvelle offre moyen-courrier. Preuve que la montée en gamme de la compagnie n'était pas limitée à son cœur de cible long-courrier. Preuve également d'une volonté d'offrir une certaine continuité de services et de produits à ses clients en correspondance. La nouvelle offre mais aussi la nouvelle grille tarifaire, porte d'ores et déjà ses fruits. La compagnie enregistre selon les mois, une croissance du trafic affaires (en classe avant ou en classe éco plein tarif), de 2% à 15%. La contribution de ce segment de clientèle étant globalement positive. Pour des raison techniques, durée de vol essentiellement, ce ne sont pas les routes contribuant le plus fortement au remplissage des vols du réseau long-courrier (Londres, Amsterdam, Toulouse, etc.) qui vont bénéficier de cette nouvelle offre culinaire, mais plutôt celles dont le temps de vol permet de proposer une prestation chaude de qualité. On parle d'Alger, Amman, Athènes, Bucarest, Casablanca, Erevan, Istanbul, Rabat, Saint-Pétersbourg, Sofia, Stockholm, Tel-Aviv, Tunis… La réflexion visant a mettre en place des "plats signatures" froids sur des trajets plus courts est en marche. Transport