Mise en cause mardi par certaines associations de consommateurs vis-à-vis de sa politique en matière de surcharge carburant, Air France a réagi mercredi par la voie de Gilles Bordes-Pagès, son directeur du développement.Il s'est employé à contrecarrer l'idée selon laquelle la compagnie gagnait de l'argent sur le dos de ses clients avec ses surcharges pétrole.
Il a surtout expliqué selon quels principes Air France ajoutait ou enlevait des niveaux à sa surcharge. Pour simplifier, la compagnie attend le plus longtemps possible avant d'appliquer un niveau de surcharge correspondant à un prix donné de baril. Ensuite, elle indique attendre le même laps de temps que le baril soit redescendu sous ce prix pour enlever sa surcharge. Ainsi, en ce qui concerne le dernier niveau de surcharge appliqué par la compagnie, c'est-à-dire correspondant à un baril à 130 dollars, AF a attendu que le pétrole reste au dessus de ce niveau pendant 49 jours avant d'appliquer une nouvelle surcharge. Etant donné que le baril de pétrole est repassé sous les 130 dollars il y a 42 jours, on peut penser qu'AF supprime le dernier niveau de surcharge dans environ une semaine. Ce qu'on ne peut pas espérer en revanche, c'est que la compagnie intègre sa surcharge à ses tarifs...
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