La possibilité de voir des TGV aux couleurs d'Air France rouler en France et en Europe se précise.À Cannes, le PDG du groupe AF-KLM, Jean Cyril Spinetta a expliqué qu'il n'entendait pas "perdre contact avec les clients sur les lignes où le TGV rendra l'avion inopérant".
Il précise : "j'attends la libéralisation ferroviaire avec impatience" et ajoute que "la bagarre pour les sillons (l'équivalent ferroviaire des créneaux aériens NDLR) risque d'être encore plus intéressante que celle autour des slots". Pour autant, et contrairement aux vœux de la SNCF de faire une Europe du rail, il explique que "le seul outil d'intégration économique au niveau européen, c'est l'avion" et que, en outre, pour de multiples raisons (nombres de passagers, problèmes de sûreté...), "les compagnies ne peuvent pas envisager d'alimenter leurs hubs avec des trains".
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