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Transport

Air Lit' liquidée, le BSP bloqué

Mardi le Snav a demandé au TGI de Paris le blocage des sommes dues au BSP.
Le juge des référés n'a pas autorisé le remboursement des agences de voyages.
Au BSP, on estime que les sommes concernent des centaines milliers d'euros.
C'est mardi soir aux alentours de 17 h 30 que le tribunal de commerce de Montpellier mettait un point final à l'aventure d'Air Littoral.
Mardi en début d'après-midi, alors que le sort de la compagnie n'était pas encore scellé, le Snav engageait devant le tribunal de grande instance de Paris "une procédure de référé d'heure à heure afin d'obtenir la consignation du prix des billets Air Littoral émis et non volés". Ce, pour que les agences puissent "rembourser les clients concernés". Une demande prudente, puisque liquidation ou pas, la compagnie ne pouvait plus voler - sa licence ayant été suspendue par la DGAC - depuis vendredi soir minuit. D'une part, le juge des référés a bien autorisé Iata à consigner les sommes correspondant aux billets Air Littoral émis et non volés dans l'échéance BSP du 17 février (avec une extension possible à l'échéance du 17 mars, à défaut de repreneur "ce jour"). D'autre part, il a ajouté que Iata devrait payer Air Littoral au fur et à mesure des vols assurés. Rappelons que l'échéance du 17 février concerne les ventes de janvier et qu'à l'époque les avions d'Air Littoral volaient encore. Là où les choses se compliquent un peu pour les agences, c'est que le juge des référés a rejeté la demande du Snav concernant les remboursements des agences qui ont émis les billets. Il considère en effet qu'une telle mesure, "alors qu'Air Littoral est en redressement judiciaire se heurte à une contestation sérieuse qui ne peut être tranché en référé". Pour César Balderacchi, président du Snav, il est normal que le TGI n'autorise pas les remboursements tant que la compagnie n'est pas liquidée. Il explique néanmoins que le Snav mettra tout en œuvre pour que les remboursements aient bien lieu dans les délais les plus brefs possible. D'ailleurs, du côté de chez Iata où l'on explique que les sommes bloquées s'élèvent à "plusieurs centaines de milliers d'euros" on ne manque pas de rappeler que dans l'affaires Air Lib, "la consignation des sommes et l'autorisation de rembourser les agences s'étaient également faites en deux temps".
La reprise de l'intégralité du réseau d'Air Lit sera difficile
La liquidation d'Air Littoral pose la question du devenir de son réseau qui selon plusieurs experts "était difficile à rentabiliser vu comment il était structuré". Sur les lignes de bord à bord entre le continent et la Corse, la CCM devrait anticiper fin février-début mars le remplacement d'Air Littoral sur Nice-Calvi, prévu avant la liquidation au 28 mars. Et elle se placera également sur Marseille-Calvi. Une réunion est prévue aujourd'hui avec l'Office des transports corse pour parler de Figari. "Si la question nous est posée, nous l'étudierons", indique Luc Béréni, directeur de l'exploitation commerciale de CCM, qui demande que le système d'aides publiques sur le bord à bord soit calqué sur celui de la ligne Paris-Corse. En revanche, pas question de remplacer les vols d'Air Lit au départ de Montpellier, au fort trafic de correspondances. "Ce dernier est déjà absorbé par Marseille." Quant au réseau d'Air Littoral à Nice, il fait l'objet d'une réflexion commune des compagnies régionales d'Air France (Regional, Britair) ou partenaires (CCM, Alitalia). "Il est clair que certains flux de trafic direct existent à Nice mais il est également évident que d'autres flux pourront être orientés vers les hubs d'Air France à Lyon ou Marseille", explique un expert. De son côté, la CCI de Nice indique : "A court terme on pourrait trouver des compagnies existantes, à plus longtemps nous avons travaillé sur un business-plan et contacté des opérateurs éventuels." Concernant les lignes sur le Maghreb, Aigle Azur étudie seulement Montpellier-Alger pour cet été. Enfin au départ d'Orly, les lignes d'obligation de service public Béziers, Agen –difficilement rentables– devront faire l'objet d'offre. Les autres slots à Orly (équivalant à 6 quotidiens) devront être réattribués.

Auteur

  • La Rédaction
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