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Transport

Air Mauritius doute des arguments de Corsair sur l'île Maurice

Corsair voudrait opérer dès février.
Une demande attribuée aux hôteliers.
Gérard Espitalier-Noël, directeur France et régional Europe d'Air Mauritius, remet en cause les motivations qui poussent Corsair à demander aux autorités mauriciennes le droit d'atterrir sur l'île.
Dans un communiqué, le groupe Nouvelles Frontières-TUI explique avoir été approché par les professionnels du tourisme et de l'hôtellerie mauriciens pour étudier, "à la suite des événements dramatiques survenus en Asie la possibilité d'augmenter (son) offre hiver sur l'île Maurice avec la mise en place de vols de substitution". Le groupe a déposé via sa filiale Corsair une demande de desserte hebdomadaire Paris-Maurice dès février 2005 en combinaison avec la Réunion. "Où est ce trafic que l'on ne peut pas satisfaire ?, se demande Gérard Espitalier-Noël. Je n'ai jamais cru aux reports et les faits me donnent raison." Il souligne que ces reports sont "marginaux" et ont surtout "bénéficié au Mexique et à la République dominicaine". De fait, il est surpris d'une démarche qu'il qualifie "d'opportuniste" et qui aurait pour but de "forcer la main des autorités mauriciennes". Il argumente : "En 2004, aux mois de janvier, février et mars, nous avions 67 % de taux de remplissage et 23 000 sièges vides". Cette année, "les vols sont toujours ouverts, nous avons 20 000 sièges vides pour les mois de février et mars". Et, ajoute-t-il, "nous n'aurons aucune difficulté à trouver les 84 sièges supplémentaires que Nouvelles Frontières nous demande". En passant, il "tacle" Emirates qui aurait demandé deux fréquences additionnelles vers l'île Maurice alors même que la compagnie n'aurait pas, selon lui, rempli sa mission, celle de drainer la clientèle du Golfe et non pas la clientèle européenne vers la destination. Jean-Luc Grillet, directeur général France d'Emirates, relativise : "Sur un total de 450 000 coupons vendus entre la France et l'île Maurice, nous n'en revendiquons que 11 000 sur l'année 2004." Et de préciser : "En décembre dernier, nous en avons vendu 121 en France, soit 23 % de moins que l'année précédente."
île Maurice

Auteur

  • La Rédaction
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