Sans augurer de l'issue de la prochaine rencontre franco-mauricienne qui se déroulera avant l'été à propos de la négociation d'un nouvel accord bilatéral, il semble que le principe d'autoriser une deuxième compagnie française à opérer des vols réguliers (*) entre la France et l'Île Maurice (Cf.
QDT n° 2318 du 3/02/04), évoqué en janvier lors des dernières négociations, soit en bonne voie. "Le gouvernement mauricien a la volonté de moderniser l'accord bilatéral, je ne serais pas surpris que l'arrivée d'un nouvel entrant soit validée", explique Gérard Espitalier-Noël, directeur France et régional Europe d'Air Mauritius. Auquel cas, il souhaite la mise en place d'un calendrier fixant l'arrivée de cette nouvelle compagnie. "Si le gouvernement mauricien juge que cette décision est inéluctable et nécessaire, on aimerait que l'on nous laisse du temps pour faire repartir le marché en 2004", indique-t-il. Dans le scénario qui se dessine, le choix de la compagnie incombe aux autorités françaises entre Corsair et Star Airlines qui ont déjà le feu vert côté français. Et en lisant entre les lignes, on voit que l'option Star passerait mal du côté mauricien. "J'ai été choqué par l'attitude de Cédric Pastour [NDLR : PDG de Star], qui a fait bloquer notre programme de vol après le 31 décembre 2003. C'était maladroit, l'avenir nous dira s'il a eu raison. Corsair n'a jamais eu un tel comportement." Visiblement Star Airlines a déçu Air Mauritius et par la même occasion son actionnaire principal, l'État mauricien.(*) A raison d'un vol hebdomadaire en Airbus A330.
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