Les vols débuteront dès la livraison d'un nouvel avion.
Ajout dans le même temps d'un 3e vol à Marseille.La compagnie prévoit d'ouvrir Toulouse-Dakar en 2005.Après avoir fortement augmenté ses fréquences l'an dernier au départ de Paris d'où elle propose deux vols quotidiens vers Dakar, Air Sénégal International compte accroître sa présence dans les régions en 2004. Déjà présente au départ de Lyon et de Marseille à raison de deux fréquences par semaine (il s'agit du même vol), le transporteur, dont la RAM est actionnaire à hauteur de 51 %, annonce officiellement qu'il va ouvrir la ligne Bordeaux-Dakar soit au milieu de l'été, soit pour la prochaine saison d'hiver. Tout dépendra de la date de la livraison d'un nouvel appareil dans la flotte. "Nous avons commandé un Boeing 737-700 neuf, dès que nous le recevons nous ouvrons Bordeaux", explique Ibra Birane Wane, représentant pour la France de la compagnie. Et dans le même temps, Air Sénégal International ajoutera une troisième fréquence hebdomadaire au départ de Marseille. A l'inverse des deux autres vols qui se partagent avec Lyon, cette nouvelle fréquence sera uniquement consacrée au marché marseillais. "Le coefficient d'occupation sur la ligne Lyon-Marseille-Dakar a été de 76 % en 2003 et nous refusons parfois des ventes au départ de Marseille", indique Ibra Birane Wane. La ligne étant remplie aujourd'hui à 65 % par des Marseillais, la mise en place d'un vol non-stop au départ de l'aéroport phocéen permettra dans le même temps de libérer de la capacité pour le marché lyonnais sur les deux autres vols Lyon-Marseille-Dakar. Le développement en province ne s'arrêtera pas là car Air Sénégal International a déjà programmé l'ouverture de Toulouse-Dakar en 2005, toujours à raison de deux vols hebdomadaires, prévue à l'origine initialement en 2004 en même temps que Bordeaux. Cette montée en puissance sur le marché français coïncide pourtant avec une baisse de 25 % des visiteurs français au Sénégal. "Ces chiffres sont étonnants car nous sommes en progression constante", souligne Ibra Birane Wane, qui pense plutôt à un essoufflement des compagnies charter.
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