Air Transat fait mieux que prévu sur la France

L'année 2004 aura été bonne pour Air Transat ! Et même meilleure que prévue. Initialement (Cf. QDT n° 2453 du 12/11/04), la direction de la filiale du groupe intégré canadien Transat tablait sur un chiffre d'affaires en progression de 12 % sur ses liaisons franco-canadiennes, pour une offre en hausse de 10 %. La hausse aura finalement été de 16 %. Seul bémol, explique Gilles Lamontagne, vice-président de la compagnie, "60 % de ce chiffre est réalisé au Canada, ce qui est décevant compte tenu de la parité euro-dollar". Pour la seule saison hiver, l'objectif d'Air Transat est de faire progresser son chiffre d'affaires France de 18 %, soit un point de moins que les précédentes estimations. Si aujourd'hui les ventes GDS (*) représentent 25 % des ventes totales du transporteur, le but avoué est de les "multiplier par deux". D'où le maintien d'une commission de 8 % pour les agences de voyages. En 2005, l'offre en sièges de la compagnie sur ses lignes européennes devrait progresser de 11 %. La France, qui représente 28 % de ces liaisons européennes, verra principalement l'ajout d'une fréquence au départ de Marseille lors du prochain programme été. Par ailleurs, un test sera effectué à l'été 2005 au départ de Bordeaux, avec un vol charter. Affrété par qui ? On ne le sait pas encore. Mais la direction de la compagnie concède "vouloir travailler avec des tour-opérateurs extérieurs au groupe Transat". Pour les convaincre, explique Gilles Lamontagne, "nous disposons de plusieurs atouts, comme notre service de sélection de sièges, des prix spéciaux pour les groupes ou encore la possibilité d'affréter nos avions…".
(*) Uniquement au départ de Paris, Lyon et Nice, puisque de Marseille, Nantes et Toulouse les vols ne sont pas "en machine" et sont revendus à travers les TO "maison" du groupe, Vacances Transat France en tête.