Un programme sur 3 ans.Une ponctualité améliorée."Avant le 11 septembre 2001, nous connaissions une croissance rapide, mais la croissance de nos coûts était encore plus rapide, bref, nous avions une mentalité de broussards !" Depuis, explique Allen Graham, PDG d'Air Transat, "les choses ont bien changé." La compagnie canadienne s'est en effet attachée à redresser la barre.
En 2004, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 1,4 ME. Ce qui a été rendu possible par la mise en place d'une vaste stratégie de réduction des coûts : l'objectif étant d'arriver à une réduction de coûts de 35 M de dollars canadiens en 3 ans. De ce point de vue, l'année 2004 aura été excellente puisque Air Transat tablait sur une réduction de coûts de 14,9 M de dollars et qu'elle en a "sauvé" 24 millions. Mais d'autres pistes ont été explorées : la simplification de la flotte (initialement, la compagnie comptait 5 types d'appareils différents sur un total de 20 avions), la gestion des équipages (qui a permis d'économiser 4 millions de dollars par an), l'amélioration de la ponctualité. Ce dernier point est d'importance. En 2000, la compagnie enregistrait 16 plaintes pour 1 000 pax, en 2004, le ratio est tombé à 1,9 pour 1 000. "Ce qui n'est pas encore suffisant, explique Allen Graham, puisque des compagnies comme Southwest sont autour de une plainte pour 1 000 passagers et on le sait, des passagers plus heureux, ça joue sur la rentabilité." Il précise : "Simplement en étant à l'heure, nous avons fait baisser le nombre de plaintes de 52 %. Et nos problèmes de ponctualité, qui nous coûtaient 18,1 millions de dollars en 2000, ne nous coûtent plus que 4 millions." Parallèlement, Air Transat entend se lancer sur l'Asie et l'Amérique du Sud "aux alentours de 2008". Ce qui devrait se traduire par un choix en matière d'avions (B7E7 ou A350). La décision finale sera prise à la fin de l'année 2005.
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