Alors que les pilotes d'Alitalia avaient donné mardi soir leur feu vert au plan de restructuration de la direction, l'issue des négociations avec le personnel au sol et le personnel navigant commercial qui se déroulaient mercredi 15 septembre nous était inconnu à l'heure où nous mettions sous presse.
Giancarlo Cimoli, PDG de la compagnie, avait fixé à mercredi 15 la date limite pour obtenir l'accord du personnel à son plan mais ce terme n'était plus évoqué depuis quelques jours par la direction. A cours de trésorerie, Alitalia avait besoin de cet accord afin de recevoir de l'État italien un crédit-relais de 400 ME qui lui permettrait de tenir près de six mois. En contrepartie, les autorités seraient prêtes à privatiser la compagnie via notamment une augmentation du capital par des acteurs privés qui ferait passer la part de l'État en dessous de la barre des 50 %. L'accord signé mardi soir par les pilotes prévoit en particulier d'accroître le nombre d'heures de vol, de diminuer le nombre de pilotes par équipage et d'augmenter la partie variable des rémunérations, afin d'économiser 52 ME par an à partir de 2006. Les pilotes ont accepté la suppression de 289 postes, contre les 450 prévus initialement, une partie devant être transformée en retraites anticipées.
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