L'ouverture, ou plutôt la réouverture après 16 ans d'absence, d'un vol Amsterdam-Belfast par KLM, tout comme d'ailleurs les ouvertures simultanées de Montpellier et de Cracovie, est un bon exemple de la nouvelle stratégie d'Air France-KLM tant dans sa lutte contre les low cost, que vis à vis des transporteurs du Golfe.
C'est ce qu'à expliqué Pieter Bootsma, vice président marketing, revenue managment et réseau d'Air France KLM, à l'occasion du vol inaugural Amsterdam-Belfast.
L'idée est simple : il s'agit de se positionner sur des marchés porteurs, mais secondaires, ou les compagnie du Golfe ne sont pas présentes, quitte à y affronter une concurrence low cost. Des compagnies à bas coût dont KLM entend copier, autant que possible, l'agilité, en fermant, si besoin est, les routes qui ne marchent pas, pour en ouvrir ailleurs. L'idée étant également de ne pas commencer tout de suite, comme c'était l'usage pour les compagnies traditionnelles, avec 3 vols par jours, mais de réaliser un investissement moindre et de monter progressivement en régime. En ce qui concerne Belfast, le vice président est confiant et table sur des taux de remplissage de plus de 80%. Il compte sur un environnement économique dynamique, une attractivité touristique indiscutable et estime disposer du bon outil en matière de coûts, avec KLM Cityhopper, pour que ce vol quotidien, opéré en Fokker 70, soit un succès et monte rapidement en puissance. Le fait de voler vers le charmant aéroport George Best City Airport, situé à 5 minutes du centre ville de Belfast, ou une certaine low cost orange n'est pas présente puisqu'elle vole depuis l'aéroport international de Belfast, ne pourra qu'aider. Le fait de connecter la région de Belfast à un hub puissant et à un réseau mondial également.C'est ce qu'à expliqué Pieter Bootsma, vice président marketing, revenue managment et réseau d'Air France KLM, à l'occasion du vol inaugural Amsterdam-Belfast.