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Transport

APG World Connect : Qui vont être les nouveaux clients du transport aérien ?

Le 8e World Connect a commencé jeudi matin à Monaco. Après la traditionnelle allocution introductive de Sandrine de Saint Sauveur, présidente d'APG Inc., John Melchior, PDG de Travel Group Consulting, a posé les grandes lignes du sujet qui occupe les quelque 400 participants pendant 2 jours : "Entre transport de masse et haute contribution, où trouver sa place ?".
 

Jean-Christophe Victor le fondateur du Lepac (laboratoire d'études politiques et d'analyse cartographiques) a ouvert le bal en tentant de répondre à une question que se posent tous ceux qui font voler ou qui remplissent des avions : Qui sont les 3,5 milliards de passagers supplémentaires qui sont attendus d'ici une quinzaine d'année ?
 
Sans réelles surprises, mais chiffres à l'appui, l'animateur du Dessous des cartes, a montré que le réservoir de nouveaux clients était intimement lié à l'émergence et aux développement des classes moyennes en Chine, en Inde, et dans le reste de l'Asie. En Afrique également, même si il faudra que d'importants investissements y soient réalisés, notamment dans le domaine aéroportuaire. L'émergence des classes moyennes dans ces pays, couplée à l'érosion du pouvoir d'achat de celles des pays développés ne peuvent qu'inciter les compagnies à mettre en place des stratégies consistant à aller chercher ces fameux relais de croissance là où ils se trouvent. Cela passe par le développement d'alliances avec des acteurs locaux.
 
Mais pour ça, il faut en avoir les moyens. Ce qui est loin d'être le cas de toutes les compagnies européennes. Ajoutons que pour Jean-Christophe Victor, si l'émergence de classes moyennes pèsera de façon positive sur la demande en transport aérien, elle a aussi pour incidence d'accroître la demande "tout court". Ainsi que celle en matières premières, en énergies fossiles, avec à terme le risque de peser sur les émissions de CO2. En concluant sa réflexion et en la recentrant sur le champ du transport aérien, le chercheur, un brin rêveur - ou poète, c'est selon - a émis l'hypothèse que pour faire des économies de carburant substantielles, les compagnies devraient peut-être changer de paradigme et abandonner l'idée de la vitesse avant tout. Bref, à l'heure où l'on peut être connecté et travailler. Dans le ciel, il a fait l'éloge de la lenteur. Et en filigrane et sans le dire, celle du dirigeable.

Auteur

  • Mathieu Garcia
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