Environ 700 000 passagers transportés en quelques mois d’exploitation en 2015, 6 millions en 2016 et de 10 à 15 millions espérés en 2017. Pour Roland de Barbentane, le directeur général de Ouibus, un des 3 opérateurs qui subsistent aujourd’hui sur le marché français, la libéralisation du transport longue distance en autocar est un vrai phénomène de société ».
Or, ce nouveau marché nécessite réactivité et sens de l’adaptation. C’est un peu le sens de la conférence organisée par la filiale de la SNCF en partenariat avec la direction transport et tourisme de Google. Car, comme l’explique le DG, « Google est un de nos postes d’observation favori pour savoir ce que veulent les clients ». De fait l’analyse des requêtes faites par les Internautes confirme l’engouement pour ce nouveau service de mobilité. Entre 2015 et 2016, les nombre de requêtes concernant l’autocar dans les l’ensemble des requêtes concernant la mobilité terrestre à bondit de 124%. Certes en valeur absolue, elles restent nettement inférieures au nombre de requêtes concernant les autres moyens de transports terrestre : Pour 100 requêtes concernent le train, il y en a 30 qui concernent le covoiturage et 22 qui concernent l’autocar longue distance. Un très bon « score » en seulement un an et demi. A l’analyse des requêtes il apparait également que la moitié de celles qui portent sur des origines/destinations (des trajets entre deux villes) se font sans marques de transporteurs ni moyen de transport, et qu’elles ont augmenté de 40% en 2016, avec notamment plus de 2300 nouvelles routes recherchée en 2016 (dont 36% sont des routes desservies en autocar. Cela tend à prouver que les passagers sont ouverts à différents mode de transport et qu’il est important de d’affiner et d’enrichir les réseaux, voire de développer des offres de correspondances. D’autant plus que, même si le tarif reste le premier des éléments déclencheurs, ces clients sont des adeptes de l’ultra dernière minute, qui achètent majoritairement des aller-simples.