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Transport

Avec un rapport sur la compétitivité, Iata vole au secours du pavillon français

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A l’occasion de lancement à Paris, lundi 13 mai, de l’indice de la compétitivité du transport aérien, Iata est venue au soutien de la Fnam et du Bar France avec trois recommandations « pour accroître les bienfaits de l’aviation en France ».

 
Les représentants de la Fnam, Bar France et Iata ont présenté lundi devant leurs  membres un rapport sur la compétitivité de la réglementation du transport aérien réalisé par l’association du transport aérien. Pas de surprises, la France est en queue de peloton en Europe. Pour Iata, « une stratégie gouvernementale d’amélioration de la compétitivité du secteur aérien français pourrait générer 500 000 emplois supplémentaires et augmenter de près de 60 milliards d’euros le PIB du pays d’ici 2037 ».
Alain Battisti, président de la Fnam, n’a pas fait dans la langue de bois, le bilan des «Assises du Trans port Aérien » est « nul ». Il peut compter sur Iata qui propose trois principales recommandations pour améliorer la compétitivité du transport aérien. Déjà, « réformer la réglementation économique en renforçant le régulateur économique indépendant afin que les redevances soient proportionnées aux coûts ». Ensuite, « instaurer une stratégie française de gestion du trafic aérien pour optimiser sa capacité et son efficience » et, enfin, « adopter les principes de réglementation intelligente, par exemple en favorisant la compensation plutôt que la taxation pour contrer les émissions de CO2 de l’aviation ».
Alain Battisti en a profité pour se faire l’avocat du transport aérien qui a réussi « à diviser par deux son empreinte CO2 ». Il ajoute, « la taxation résout un problème budgétaire, pas celui de l’augmentation de la température ».
Il déplore une « contamination des esprits » qui entraîne un « défaut d’appétence pour le transport aérien ». Les instances vont devoir travailler pour « démontrer que ce métier est vertueux » au risque de ne plus avoir besoin de s’inquiéter de la compétitivité du secteur. Jean-Pierre Sauvage, président du Bar, a souligné « qu’aucun autre secteur n’avait été aussi efficace » et que certains « devraient balayer devant leur porte ».

Auteur

  • Laurent Guéna
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