Le ciel semble dégagé pour Avico, spécialisé essentiellement dans le sous-affrètement (trouver des appareils de remplacement à des compagnies) et dans l'affrètement pour la clientèle incentive.
Après le premier semestre, le courtier aérien français vise une hausse d'activité de 5 % en 2004 par rapport aux 29 millions d'euros enregistré en 2003, en progression de près de 31 % sur 2002. "Les tendances sont en effet excellentes car nous avons déjà signé de gros dossiers incentive", explique Mourad Majoul, l'un des associés d'Avico, rappelant que "l'année 2003 avait été exceptionnelle". Déjà sur les 12 derniers mois, le courtier a assuré de gros dossiers originaux à destination de Québec, Rio de Janeiro, Cancun, Punta Cana, Dakar..., alors que les années précédentes, il ne comptabilisait que deux opérations long-courriers par an. "Les agences qui cherchent de la valeur ajoutée et demandent des choses de plus en plus compliquées (dès qu'il faut obtenir des droits de trafic par exemple) nous contactent car nous sommes des techniciens de l'affrètement", indique Mourad Majoul. Alors que depuis le crash de Charm el-Cheik, l'inquiétude de la clientèle se manifeste par beaucoup de questions sur la fiabilité des compagnies aériennes utilisées, Avico indique qu'il ne fait appel qu'à des compagnies possédant au moins l'équivalence JAR 145 (normes européennes). "Le label bleu ne fait que formaliser une demande qui existe déjà chez nous (...) s'il y a un problème, c'est pour nous, nous sommes des experts et nous prenons nos responsabilités et nous garantissons notre responsabilité sur le choix du transporteur", souligne Mourad Majoul.
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