L’assemblée générale du Bar (Board of airlines représentatives, l’association des représentants de compagnies aériennes) est traditionnellement l’occasion de faire un point d’étape sur l’état de l’industrie.
Jean-Pierre Sauvage, le président du Bar, est un homme aux convictions affirmées : opposition à la pratique du système de double caisse dans le calcul des redevances aéroportuaires, à la mise en place d’une caisse de garantie pour prémunir les agences contre les défaillances des compagnies aériennes, doutes sur le périmètre du grand débat organisé par groupe ADP dans le cadre du futur terminal 4 de Roissy CDG… Pour autant, il est aussi un homme de dialogue. Pour preuve, la présence, dans la salle et au pupitre, à la fin de l’AG annuelle de l’association, d’Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP et de Jean-Pierre Mas, celui des entreprises du voyages. Deux personnages aux points de vue légèrement différents. Mais également celle du directeur de l’aviation civile, Patrick Gandil, qui n’a pas manqué, entre autres, de rappeler que nous étions dans la phase finale des Assises du transport aérien, sensées redonner de la compétitivité au pavillon français. Tout en pécisant que ces dernières ont tout de même été polluées par des éléments externes (la crise des gilets jaunes) et internes au transport aérien (la situation chez Air France). Bref un beau panel pour célébrer les 70 ans d’une association qui porte haut la parole des compagnies aériennes en France.