L’international en profite le plus.La part des low cost reste stable.Avec 3 265 612 sièges offerts, soit 1,6 % de hausse globale, l’aéroport de Toulouse-Blagnac se situe dans la droite ligne de son développement actuel.
Le trafic régulier international, qui représente 37,5 % du trafic global et jouit depuis des mois d’une progression moyenne plus vigoureuse que l’ensemble, voit son offre augmenter de 7,6 % à 843 981 sièges. Cela tient d’une part aux ouvertures de Hambourg (vol Germanwings les dimanches, lundis, mercredis et vendredis) et Rome (un vol quotidien d'Air France), d’autre part aux augmentations de capacité de Fly Be sur Bristol et Birmingham alliées à des fréquences supplémentaires (Birmingham mardi et jeudi à 20h05, Bruxelles lundi et vendredi à 12h05, Casablanca mercredi à 12h05). Quant aux programmes de vols réguliers intérieurs, ils progressent de 1,7 % (2 185 749 sièges), essentiellement par le fait d'Air France avec des augmentations de fréquences sur Lille (samedi à 14h00), Lyon (lundi, mardi et dimanche à 16h30), Marseille (du lundi au vendredi à 14h00), Strasbourg (samedi à 15h30) et Rennes (dimanche à 17h15) et l’ouverture d’une ligne sur Mulhouse 5 fois par semaine. Côté charters, la programmation des divers opérateurs (à l’export) est ambitieuse avec 144 982 sièges, soit + 17,7 % sur l’hiver dernier ! A noter le passage par Marsans à un avion plus gros sur La Romana (un Boeing Star Airlines 767-300 de 300 places) et l’ouverture d’une desserte de Las Palmas par Fram avec un Airbus A 321 d’Air Méditerranée. Au rayon des déceptions figure la baisse de 40 % des charters de skieurs anglais à destination d’Andorre – Gérone, la rivale, a su proposer des tarifs plus attrayants et bénéficierait de conditions routières moins aléatoires –, mais aussi la suppression par Easyjet (juste 2 mois après son lancement) de la 5e fréquence Toulouse-Orly, à 21h35. Le slot utilisé n’aurait été que temporaire.
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