Deux MD 83 entreront dans la flotte l'année prochaine.La compagnie disposera de cinq avions pour l'été.Ces livraisons répondent à une hausse des engagements.La jeune compagnie charter française Blue Line continue son développement en prévoyant pour 2005 l'entrée de deux nouveaux appareils dans sa flotte.
Aux côtés des deux Fokker 100 et du MD 83 qui composent aujourd'hui la flotte -deux autres ont été loués sur une courte durée cet été jusqu'à fin octobre-, un second MD 83 arrivera en janvier ou en février, tandis qu'un autre appareil du même type est prévu pour l'été prochain, les deux livrés avec les pilotes, essentiellement des anciens d'Air Lib et d'AOM. Ces nouveaux appareils seront âgés d'une douzaine d'années, à l'instar de ceux actuellement dans la flotte. Comme à chaque livraison, la direction de Blue Line ne prend que des avions qui sont en règle au niveau des contrôles de maintenance pour au moins 15 mois. Concernant les tâches de maintenance, la compagnie confie ses appareils à l'entreprise française TAT Industries, qui traite notamment les Fokker 100 du groupe Air France. Le renforcement de la flotte n'est pas lié à une envie démesurée de grossir, mais répond à une demande croissante. "Compte tenu des engagements, nous avons besoin de cinq avions pour l'été prochain", explique Xavier Remondeau, PDG de Blue Line. Le transporteur qui travaille depuis sa création avec Marsans, Gestair, Héliades, le couple Club Med/ Jet tours, Go Voyages, va pouvoir compter sur un contrat d'affrètement plus important de la part d'Héliades pour l'été 2005 mais aussi sur l'arrivée de deux ou trois nouveaux TO, dont les noms restent encore confidentiels. Mais les "séries" pour des TO ou des brokers, représentent un peu moins de la moitié du chiffre d'affaires de la compagnie. L'autre partie correspond à l'activité des vols ponctuels, pour des incentives, congrès, des équipes de football… Avec ces nouveaux avions, Blue Line vise pour l'exercice 2004-2005 qui s'achèvera fin mars, un CA de 35 ME, en hausse de 75 % sur l'année précédente. "Le résultat net sera aussi en hausse", explique Xavier Remondeau. L'an dernier, le bénéfice net était de 350 000 euros.
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