Le 27 mars prochain, BMI effectuera son grand retour sur les liaisons entre la France et l'aéroport de Nottingham.
Réorganisation oblige, la compagnie reprend sous son chapeau les routes qu'assurait, depuis 2001, sa filiale low cost, BMI baby, dont les avions partiront désormais de la plate-forme proche de Birmingham. Concrètement, BMI Regional volera 3 fois par semaine et 3 fois par week-end au départ de Paris et 2 fois par week-end au départ de Nice. Pour BMI, le challenge est important, même si la compagnie n'est pas franchement une nouvelle venue sur la route : elle l'a assuré entre 1973 et 2001. "Nous sommes curieux de voir comment l'avion va se remplir. Chaque fois qu'une low cost, et c'était le cas de BMI baby, se positionne sur une route, elle booste le trafic. Reste à voir ce que vont devenir ses passagers", explique Michel Turini, DG France de BMI. L'objectif affiché par la compagnie est d'atteindre 55.000 passagers sur la route Nottingham-Paris (dont au moins 45% devraient provenir du marché français). La difficulté proviendra du fait qu'en passant de la low cost à la compagnie traditionnelle, l'offre globale va baisser d'environ 50% (BMI baby opérait en B 737 alors que Regional va voler en Embraer 145 de 49 sièges). En outre, les prix seront ceux d'une compagnie "full service". A titre indicatif, les premiers prix sur Paris devraient sortir à 65 E l'aller simple en basse contribution et à 289 E en haute contribution. Et Michel Turini de conclure : "Il s'agit d'une bonne nouvelle, et pour nous, et pour les agences affaires qui étaient mécontentes de l'abandon de la ligne en 2001".
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