Passage de 6 à 5 vols quotidiens à partir du 28 mars.Hausse du trafic loisirs et baisse du trafic affaires.
Le trafic global sur la ligne a bondi de 33 % en janvier.L'Eurostar fait mal aux compagnies aériennes sur l'axe Paris-Londres. Après British Airways qui a fermé le 28 février la ligne Roissy-London City Airport, 11 mois après son ouverture, Bmi va enlever une fréquence entre CDG et Londres Heathrow à partir du 28 mars prochain. A cette date, la compagnie britannique assurera cinq vols quotidiens. Même si elle met en place sur cette ligne des Airbus A319, la baisse de capacité sera de 9 % par rapport à l'été dernier. En retirant le vol de 9 h 40 à Roissy, le premier vol du matin de Bmi décolle à 11 h 10, ce qui est tard pour les hommes d'affaires (celui de 9 h 40 était déjà tardif). "Nous nous positionnons plus sur le marché loisirs", explique Michel Turini, directeur des ventes France de Bmi. Depuis la mise en place d'une nouvelle grille tarifaire simplifiée, inspirée de celles des compagnies à bas tarifs (le service en plus), ce dernier constate "une augmentation importante des tarifs basse contribution". Et ce phénomène qui s'est remarqué sur le dernier trimestre 2003 continue aujourd'hui, alors que le trafic affaires diminue. Car après une baisse de trafic de 2,3 % sur Paris-Londres en 2003 par rapport à 2002, essentiellement due à la chute de 34 % du trafic "interline", le trafic a explosé en décembre et janvier derniers avec une hausse respective de 29 % et 33,3 %. "Nous continuerons à être agressifs sur le plan tarifaire", indique Michel Turini. D'ailleurs, le transporteur vient de lancer une promotion à 25 euros HT l'aller simple sur Paris Londres et de 39 E sur Nice-Londres pour des voyages pouvant s'effectuer jusqu'au 31 mai et devant être réservés au plus tard le 9 avril. Alors que moins d'un an après l'introduction de l'e-ticket en France, les ventes de billets électroniques représentent 25 % de l'activité, Bmi prépare aujourd'hui le lancement de son site Internet en version française prévu en juin. Au final, pour 2004, la compagnie vise une progression de son chiffre d'affaires France compris entre 1 % et 5 % malgré la baisse d'offre.
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