Dans la bataille sans merci qui oppose l'aérien au rail sur la route Paris Londres, la première victime collatérale s'appelle...
BMI.Coincée entre Eurostar et les low cost, la compagnie a décidé de jeter l'éponge. D'autant que, comme le précise Michel Turini, directeur commercial France, "contrairement à British Airways et à Air France, nous ne disposons pas d'un réseau suffisamment important en bout de ligne pour alimenter la route". Il ajoute "chez BMI, nous devons assurer la profitabilité des routes que nous opérons, ce qui n'est plus le cas du Paris Londres. Or, quand on connaît la valeur des slots que nous disposons à Heathrow, on peut comprendre que la compagnie décide de les utiliser autrement". La base parisienne de BMI devrait donc fermer à la fin de la saison hiver. Cela ne se fera pas sans casse : 14 emplois sont concernés.
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