Les premiers coups de pioche viennent d’être donnés.
Dans huit mois, le nouveau terminal bordelais consacré à la Porte Ibérique sera opérationnel. Le budget total du chantier – incluant le réaménagement des parkings et la construction du terminal – s’élève à 10 millions d’euros, somme entièrement financée par l’aéroport de Bordeaux. Situé dans le prolongement du hall A, le bâtiment de 165 mètres de long sur 17,5 de large offrira 248 places assises, des toilettes et un bar ainsi que 14 portes d’embarquement. Les passagers n’auront plus qu’à parcourir 15 mètres à pied pour rejoindre leur avion. Cette nouvelle infrastructure permettra de traiter simultanément entre 11 à 14 appareils de 19 à 150 sièges. Lancé en mars 2000, le hub d’Air France baptisé la "Porte Ibérique" est un point de correspondance entre les lignes intérieures françaises : Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Nantes, Rennes, Strasbourg, Marseille, Nice, mais aussi Dublin et vers la péninsule ibérique : Barcelone, Madrid, Lisbonne, Porto. En 2003, ce hub a totalisé 705 492 passagers. Malgré une légère baisse de trafic par rapport à 2002, (– 4 %), après deux années de croissance, l’aéroport de Bordeaux a souhaité maintenir son plan de développement. Pas question donc de revenir sur le protocole d’accord signé avec le groupe Air France le 12 mai 2003 visant le développement de la Porte Ibérique. Dans un contexte déprimé, on préfère prendre de la hauteur.
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