Premier départ aujourd'hui.Bon niveau de réservation.Annoncée depuis des mois, il fallait bien qu'elle arrive.
Aujourd'hui, la classe affaires est une réalité à bord des Eurostar. Fini la Premium, bien trop chère et impliquant des tarifications trop confuses dans les autres classes aux goûts des clients et des revendeurs, voici la vraie Business Class, qui s'ajoute à la première existante et rebaptisée Loisir Select et à la seconde, appelée Loisir Standard.Qu'ajoute cette business en terme de service et qui manquait tant à Eurostar ? "Le plus se mesure surtout dans la souplesse de l'utilisation", résume Nicolas Petrovic, directeur des services Eurostar. "Les clients ont un guichet spécifique avec un enregistrement jusqu'à 10 minutes avant le départ quand le temps limite des Loisir Select est à 30 minutes", poursuit-il. L'accès au salon est garanti, alors qu'il ne l'était jusqu'à présent que pour les clients ayant acheté un billet 1re classe plein tarif. Enfin, le client business a le choix entre une restauration rapide et classique, de manière à lui donner plus de liberté de travail. "C'était une volonté de notre clientèle", justifie-t-on chez Eurostar. Enfin, en option, subsiste toujours le service chauffeur, incluant quatre trajets, pour 760 euros minimum avec un billet aller-retour, contre 459 euros A/R pour un billet Business Premier. Les autres services sont semblables à la classe Loisir Select. La création de cette nouvelle segmentation n'a pas engendré de grands changements intérieurs dans la mesure où le nombre de places business varie en fonction de la demande. Du coup, cette politique de yield permet de voir le succès, ou non, de cette nouvelle classe. Et les début semblent prometteurs. Ce matin, les trains partiront avec quatre à six voitures Business Premier, pour un maximum de… six. Autant dire que les clients Loisir Select devront réserver longtemps à l'avance sur certains trains. La demande affaires ne semble donc pas avoir souffert des attentats londoniens de cet été : "Le niveau de demande n'a pas baissé et les résas en septembre sont bonnes", commente Nicolas Petrovic. La demande loisir a en revanche chuté de 15% à 20% cet été.
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